Engagé sous contrat de prestations de service, S. Dione avait la responsabilité de deux zones cruciales pour l’entreprise : Keur Massar et Malika. Son rôle consistait notamment à manipuler, collecter et redistribuer d’importants flux financiers et des unités de valeur électroniques. Une fonction qui exige rigueur et intégrité.
Mais selon les éléments, c’est précisément cette position de confiance que le jeune homme aurait exploitée pour servir ses propres intérêts.
Tout commence trois mois plus tôt. M. Hatoum remarque une chute inexpliquée des commissions destinées à la société. Les chiffres ne collent plus : le volume des transactions déclarées par le commercial ne correspond pas aux revenus perçus.
Déterminé à comprendre ce décalage, le gérant adjoint procède à un inventaire du fonds de roulement remis à Dione. Le verdict tombe comme un couperet :
38 119 500 francs CFA, en cash et en unités de valeur, manquent.
Face au gérant, S. Dione reconnaît immédiatement les faits et signe une reconnaissance de dette. Mais il ne remboursera jamais un seul franc. TAMAN SÉNÉGAL décide alors de saisir la justice.

