Selon les services de police, cette opération ciblée visait à sanctionner plusieurs violations majeures de la réglementation en vigueur, notamment :
la violation des règles encadrant la production et la distribution des denrées alimentaires ;
le défaut d’agrément technique et l’absence d’autorisation administrative d’ouverture ;
la mise en danger de la vie d’autrui par la commercialisation de produits potentiellement corrompus ou toxiques ;
le non-respect total des normes de salubrité dans les locaux de préparation.
Les investigations menées sur les différents sites ont révélé une situation particulièrement préoccupante. Les unités contrôlées exerçaient dans une illégalité totale, sans aucun cadre légal, ni agrément technique, ni inscription au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM).
À cela s’ajoutaient des conditions d’insalubrité notoire, incompatibles avec toute activité liée à l’alimentation humaine. Les locaux inspectés ne répondaient à aucune exigence d’hygiène, exposant ainsi les consommateurs à des risques sanitaires majeurs.
Autre facteur aggravant relevé par les enquêteurs : l’utilisation du charbon de bois comme principal combustible, en violation flagrante des normes de sécurité incendie et de protection de l’environnement. Une pratique jugée extrêmement dangereuse, tant pour les travailleurs que pour les riverains.
Face à l’urgence sanitaire, les autorités ont ordonné :
l’arrêt immédiat de toutes les activités de production ;
la mise sous scellés des sites clandestins ;
le placement en garde à vue des cinq mis en cause.
L’enquête se poursuit en étroite collaboration avec les services régionaux du Commerce et de l’Hygiène, afin d’identifier d’éventuelles complicités et d’empêcher toute reprise de ces activités illicites.

