Israël a mené des frappes régulières sur le Liban affirmant y viser le Hezbollah, malgré un cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le mouvement chiite libanais. L'agence de presse officielle libanaise Ani a indiqué que les raids israéliens de, mercredi 19 novembre, avaient frappé les villages de Deir Kifa, Chahour, Ainata et Tayr Felsay. Les quatre villages ont été la cible de violents raids qui ont provoqué d’importantes destructions. À Deir Kifa, des soldats libanais se sont déployés près du bâtiment visé, qui s'est effondré après la frappe, a constaté un journaliste de l'AFP. À Tayr Felsay, un photographe a vu des boules de feu et de la fumée jaillir après la frappe.
Les habitants vivant à proximité des cibles désignées sur des cartes publiées par l’armée israélienne ont précipitamment quitté leurs maisons. Des élèves qui entamaient leur dernière heure de cours ont été évacués dans un mouvement de panique, car les frappes interviennent généralement dans un délai d’une heure après les avertissements, précise notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.
Plus tôt mercredi, le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne avait prévenu dans un message en arabe sur X d'une attaque à venir sur « des infrastructures militaires » du Hezbollah « dans différentes zones du sud du Liban, en réponse aux tentatives illégales de l'organisation de se rétablir dans la région ». L'officier a appelé la population à évacuer sans tarder les alentours de deux bâtiments de Deir Kifa et Chahour. L'armée a ensuite lancé d'autres appels à évacuer dans les villages d'Ainata et de Tayr Felsay.
L'armée israélienne a ensuite spécifiquement accusé le mouvement chiite de « reconstruire ses capacités militaires » dans le village de Beit Lif, à quelques kilomètres de la frontière avec le nord d'Israël. Elle a dit avoir « identifié des dizaines de sites d'infrastructure terroriste dans la région du village, notamment des quartiers généraux et des dépôts d'armes », affirmant que le Hezbollah les dissimule « dans des maisons des civils », et pour certains « à proximité » d'une école, un hôpital ou encore une mosquée.
Le Hezbollah est sorti très affaibli de son dernier conflit avec Israël et les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce qu'il refuse. L’exaspération américaine s’est traduite par l’annulation des rendez-vous pris, mercredi, par le chef de l’armée, le général Rodolphe Haykal, avec des responsables de l’administration et du Congrès.
Les critiques américaines visent indirectement le président de la République. Joseph Aoun affirme que l’occupation israélienne de certaines positions dans le sud du Liban et la poursuite des violations du territoire entravent le déploiement de l’armée et retardent le processus de désarmement, qui est pratiquement achevé au sud du fleuve Litani.
Malgré le cessez-le-feu, Israël maintient aussi des troupes dans cinq zones du sud du pays, ce que Beyrouth dénonce, avec la poursuite des frappes, comme des violations de l'accord de cessez-le-feu. Plus tôt, le ministère libanais de la Santé avait fait état d'un mort et 11 blessés lors d'une frappe israélienne contre un véhicule à Tiri, dans le sud du Liban. Israël a affirmé y avoir tué un membre du Hezbollah. Selon l'Ani, l'homme tué travaillait pour la municipalité locale. La frappe a eu lieu alors que passait un « bus universitaire transportant 26 étudiants », dont certains ont été blessés.
Mardi, l'armée israélienne avait frappé ce qu'elle avait présenté comme un camp d'entraînement du Hamas dans le sud du Liban, dans la région d'Aïn al-Héloué, faisant 13 morts dans un camp de réfugiés palestiniens, selon le ministère libanais de la Santé. Le Hamas a condamné cette « attaque barbare » et accusé l'armée israélienne de mentir en affirmant qu'il y entraîne des combattants. Selon un responsable du mouvement islamiste, aucun de ses membres ne faisait parmi des blessés.
Les habitants vivant à proximité des cibles désignées sur des cartes publiées par l’armée israélienne ont précipitamment quitté leurs maisons. Des élèves qui entamaient leur dernière heure de cours ont été évacués dans un mouvement de panique, car les frappes interviennent généralement dans un délai d’une heure après les avertissements, précise notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.
Plus tôt mercredi, le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne avait prévenu dans un message en arabe sur X d'une attaque à venir sur « des infrastructures militaires » du Hezbollah « dans différentes zones du sud du Liban, en réponse aux tentatives illégales de l'organisation de se rétablir dans la région ». L'officier a appelé la population à évacuer sans tarder les alentours de deux bâtiments de Deir Kifa et Chahour. L'armée a ensuite lancé d'autres appels à évacuer dans les villages d'Ainata et de Tayr Felsay.
L'armée israélienne a ensuite spécifiquement accusé le mouvement chiite de « reconstruire ses capacités militaires » dans le village de Beit Lif, à quelques kilomètres de la frontière avec le nord d'Israël. Elle a dit avoir « identifié des dizaines de sites d'infrastructure terroriste dans la région du village, notamment des quartiers généraux et des dépôts d'armes », affirmant que le Hezbollah les dissimule « dans des maisons des civils », et pour certains « à proximité » d'une école, un hôpital ou encore une mosquée.
Le Hezbollah est sorti très affaibli de son dernier conflit avec Israël et les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce qu'il refuse. L’exaspération américaine s’est traduite par l’annulation des rendez-vous pris, mercredi, par le chef de l’armée, le général Rodolphe Haykal, avec des responsables de l’administration et du Congrès.
Les critiques américaines visent indirectement le président de la République. Joseph Aoun affirme que l’occupation israélienne de certaines positions dans le sud du Liban et la poursuite des violations du territoire entravent le déploiement de l’armée et retardent le processus de désarmement, qui est pratiquement achevé au sud du fleuve Litani.
Malgré le cessez-le-feu, Israël maintient aussi des troupes dans cinq zones du sud du pays, ce que Beyrouth dénonce, avec la poursuite des frappes, comme des violations de l'accord de cessez-le-feu. Plus tôt, le ministère libanais de la Santé avait fait état d'un mort et 11 blessés lors d'une frappe israélienne contre un véhicule à Tiri, dans le sud du Liban. Israël a affirmé y avoir tué un membre du Hezbollah. Selon l'Ani, l'homme tué travaillait pour la municipalité locale. La frappe a eu lieu alors que passait un « bus universitaire transportant 26 étudiants », dont certains ont été blessés.
Mardi, l'armée israélienne avait frappé ce qu'elle avait présenté comme un camp d'entraînement du Hamas dans le sud du Liban, dans la région d'Aïn al-Héloué, faisant 13 morts dans un camp de réfugiés palestiniens, selon le ministère libanais de la Santé. Le Hamas a condamné cette « attaque barbare » et accusé l'armée israélienne de mentir en affirmant qu'il y entraîne des combattants. Selon un responsable du mouvement islamiste, aucun de ses membres ne faisait parmi des blessés.
