Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le groupe armé AFC/M23 poursuit son offensive au Nord-Kivu, malgré la signature d’un accord-cadre avec le gouvernement, la semaine précédente à Doha.
Mardi soir, des combattants de l’AFC/M23 ont pris le contrôle d’une localité à une centaine de kilomètres à l'ouest de Goma, chef-lieu de la province. L'information a été confirmée mercredi par l'état-major congolais.
Les combattants du groupe politico-militaires ont en effet pris Katoyi mardi soir, après une journée d’affrontements avec l’armée congolaise appuyée par les milices Wazalendo.
La prise de cette localité dans le Masisi a été confirmée par l'armée congolaise, qui accuse l’AFC/M23 de violer le cessez-le-feu signé au Qatar, en multipliant les attaques contre ses positions dans les territoires de Walikale, Masisi et Rutshuru.
Selon le chef du secteur de Katoyi, Tshisengele Bazungu Jacque, les combats qui durent depuis le début de la semaine ont provoqué un important déplacement de la population.
La prise de Katoyi intervient après celles de plusieurs autres localités dans ce même territoire : Kazinga, Kasheke, Bibatama. Et, selon des sources administratives, le groupe armé cherche à atteindre la localité de Ntongo, à 40 kilomètres de là, où se trouve une importante base de l'armée congolaise.
D'autres combats ont également été signalés plus au nord dans le territoire de Lubero, ainsi que dans la province voisine du Sud-Kivu, où des affrontements ont momentanément paralysé la circulation mercredi matin sur la route Bukavu-Walungu centre.
Kinshasa et le l’AFC/M23 avaient signé en juillet à Doha une déclaration de principe en faveur d'un « cessez-le-feu permanent », qui n'a pas mis fin aux combats. Samedi, les deux parties ont signé un nouvel accord, le Cadre de Doha pour un accord de paix global, lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté des responsables des deux parties, ainsi que des médiateurs américains et qatariens.
Mardi soir, des combattants de l’AFC/M23 ont pris le contrôle d’une localité à une centaine de kilomètres à l'ouest de Goma, chef-lieu de la province. L'information a été confirmée mercredi par l'état-major congolais.
Les combattants du groupe politico-militaires ont en effet pris Katoyi mardi soir, après une journée d’affrontements avec l’armée congolaise appuyée par les milices Wazalendo.
La prise de cette localité dans le Masisi a été confirmée par l'armée congolaise, qui accuse l’AFC/M23 de violer le cessez-le-feu signé au Qatar, en multipliant les attaques contre ses positions dans les territoires de Walikale, Masisi et Rutshuru.
Selon le chef du secteur de Katoyi, Tshisengele Bazungu Jacque, les combats qui durent depuis le début de la semaine ont provoqué un important déplacement de la population.
La prise de Katoyi intervient après celles de plusieurs autres localités dans ce même territoire : Kazinga, Kasheke, Bibatama. Et, selon des sources administratives, le groupe armé cherche à atteindre la localité de Ntongo, à 40 kilomètres de là, où se trouve une importante base de l'armée congolaise.
D'autres combats ont également été signalés plus au nord dans le territoire de Lubero, ainsi que dans la province voisine du Sud-Kivu, où des affrontements ont momentanément paralysé la circulation mercredi matin sur la route Bukavu-Walungu centre.
Kinshasa et le l’AFC/M23 avaient signé en juillet à Doha une déclaration de principe en faveur d'un « cessez-le-feu permanent », qui n'a pas mis fin aux combats. Samedi, les deux parties ont signé un nouvel accord, le Cadre de Doha pour un accord de paix global, lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté des responsables des deux parties, ainsi que des médiateurs américains et qatariens.

