La fillette, qui passe habituellement ses journées chez son grand-père, était introuvable au moment où sa mère est venue la récupérer. Très vite, les jeunes du quartier et la famille se mobilisent pour la rechercher, mais sans succès.
Quelques minutes plus tard, la mère aperçoit finalement sa fille sortant d’une maison voisine, la main tenue par S. Sané. Interrogée, la petite déclare que son oncle l’a invitée à le suivre avant de l’emmener dans le bâtiment d’en face.
Sous le choc, la mère conduit immédiatement l’enfant à l’hôpital Roi Baudouin. Le service gynécologique exige une réquisition, obtenue au commissariat. Le certificat médical révèle ensuite des lésions intimes compatibles avec un acte forcé.
Alertée, la Brigade de recherches arrête S. Sané. Devant les enquêteurs, il tente de nier les faits, malgré la déclaration précise de l’enfant et le témoignage d’une personne ayant observé la scène.
Le suspect est finalement déféré le lundi 17 novembre.
Selon L’Observateur, S. Sané aurait déjà été impliqué dans une affaire similaire quelques mois plus tôt. Il aurait été chassé du domicile familial après des accusations de viol sur une autre mineure hébergée chez eux. Aucune poursuite n’avait été engagée, faute de preuves.

