Une descente punitive digne d’un film noir
Deux jours plus tôt, racontent-ils, une dizaine d’hommes a débarqué chez eux aux HLM Patte d’Oie. Leur chef autoproclamé : un individu surnommé « Bronsson », convaincu que l’aîné de la fratrie aurait volé une moto.
Ce qui devait être, au pire, une altercation de quartier bascule alors dans une escalade de violence extrême.
Enlèvement et torture en règle
Toujours selon L’Observateur, les assaillants kidnappent l’aîné et le conduisent manu militari à Darou — leur repaire supposé. Là, ils le passent à tabac pendant de longues heures.
Les sévices infligés :
coups violents et répétés,
gaz asphyxiant collé sous le nez,
visage martelé avec des objets contondants.
Le petit frère, venu s’interposer, subit à son tour une pluie de coups qui lui vaut une blessure grave à la tête. Il n’est relâché qu’in extremis, alors que ses agresseurs craignent qu’il ne succombe sur place.
Rebondissement : l’ultimatum de la mort
Pensant être tirée d’affaire, la famille voit pourtant réapparaître le commando dès le lendemain.
Le message est clair :
« Si la moto n’est pas retrouvée, quelqu’un mourra. »
Paniqués, les proches se réfugient au commissariat.
Une opération express de la police
Face à la gravité des faits, une opération de ratissage est immédiatement déclenchée. Quatre suspects tombent dans les filets des policiers, dont le chef présumé de la bande.
Placés en garde à vue, ils reconnaissent les violences mais tentent de minimiser :
Ils affirment n’avoir « jamais voulu tuer », seulement « récupérer la moto ».
Direction parquet : la justice se prépare à frapper fort
En attendant l’interpellation des autres membres du groupe encore en fuite, les suspects vont être présentés au parquet de Dakar pour une longue liste d’infractions :
association de malfaiteurs,
tentative de meurtre,
coups et blessures volontaires,
usage de gaz asphyxiant,
usage d’armes blanches.

