
C’est l’effet domino espéré et le scénario rêvé par la diplomatie française : la reconnaissance de l’État palestinien en début de semaine entraîne d’abord les pays arabes. Les pays arabes entraînent ensuite les États-Unis… Et Donald Trump, enfin, entraîne à son tour Benyamin Netanyahu.
On en serait à la dernière étape, avec d’un côté le plan américain pour un cessez-le-feu. Et de l’autre, le plan franco-saoudien sur le jour d’après : « Tout est en train de s’emboîter », veut croire une source diplomatique française, présente à l’ONU.
Il reste donc à convaincre Benyamin Netanyahu. Le discours virulent et acide du Premier ministre israélien à la tribune des Nations unies, vendredi 26 septembre, a fait l’effet d’une douche froide. Mais Donald Trump confirme pourtant qu’un accord pour libérer les otages et pour arrêter les combats à Gaza est proche.
Tout se jouera donc dans les prochains jours pour savoir si le président américain parvient à convaincre – ou à faire pression – sur son allié israélien. À condition que Donald Trump ne change pas d’avis entre temps.