Les habitants de Gaza ne savent plus où aller ni quoi faire, rapporte notre correspondante à Jérusalem, Frédérique Misslin. Leur déception est immense après la reprise des bombardements massifs de l’armée israélienne la nuit dernière. Les Gazaouis comptent une nouvelle fois leurs morts. Loai Nasser dirige la branche locale de l’ONG Super-Novae. Il vit à Deir el-Bala. Dans la zone, il a entendu des explosions jusqu’en milieu de matinée. « La nuit dernière, ils ont ciblé des maisons, des tentes. Plus de cent personnes ont été tuées selon les bilans fournis par les hôpitaux », raconte-t-il.
Dans la matinée, des panaches de fumée noire s'élevaient dans le nord du territoire. « Les bombardements n'ont pas cessé, il y a eu des explosions toute la nuit », témoigne auprès de l'AFP Khadija al-Housni, qui vit sous une tente dans le camp de réfugiés d'al-Chati, dans la ville de Gaza.
Une centaine de morts
Au moins 100 Palestiniens sont morts, selon les hôpitaux de Gaza et la Défense civile. Parmi eux, 35 enfants, selon cette organisation de secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste Hamas. À Nusseirat, par exemple, huit membres d'une même famille ont été mortellement touchés. Loai Nasser explique que les Gazaouis craignent aujourd’hui la reprise de la guerre. « Les gens ont peur de cette situation. Ils demandent à la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu’il respecte à nouveau la trêve », explique-t-il.
Le cessez-le-feu, négocié sur la base du plan du président américain Donald Trump, a apporté un certain répit pour les habitants de la bande de Gaza qui, par centaines de milliers, ont tenté de retrouver leurs maisons dans un territoire jonché de plus de 61 000 tonnes de gravats.
« Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau »
« Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau, à essayer de reconstruire nos vies, quand les bombardements ont repris, ramenant la guerre, les explosions et la mort », dit cette femme de 31 ans. « Nous sommes épuisés et au bord de l'effondrement », réagit Jalal Abbas, 40 ans, qui vit sous une tente à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. « Le retour de la guerre est ce que nous redoutions le plus. Je m'attendais à une escalade et à la reprise des bombardements, car Israël trouve toujours des prétextes », dit-il encore. La question du retour des otages est « une excuse », « un prétexte » utilisé par Israël, dit-il, en référence aux accusations de violation du cessez-le-feu portées par Israël contre le Hamas, qui n'a rendu depuis le 10 octobre que 15 des 28 dépouilles d'otages encore retenues à Gaza.
Mercredi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti que les dirigeants du mouvement islamiste ne bénéficieraient d'aucune immunité.
Dans la matinée, des panaches de fumée noire s'élevaient dans le nord du territoire. « Les bombardements n'ont pas cessé, il y a eu des explosions toute la nuit », témoigne auprès de l'AFP Khadija al-Housni, qui vit sous une tente dans le camp de réfugiés d'al-Chati, dans la ville de Gaza.
Une centaine de morts
Au moins 100 Palestiniens sont morts, selon les hôpitaux de Gaza et la Défense civile. Parmi eux, 35 enfants, selon cette organisation de secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste Hamas. À Nusseirat, par exemple, huit membres d'une même famille ont été mortellement touchés. Loai Nasser explique que les Gazaouis craignent aujourd’hui la reprise de la guerre. « Les gens ont peur de cette situation. Ils demandent à la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu’il respecte à nouveau la trêve », explique-t-il.
Le cessez-le-feu, négocié sur la base du plan du président américain Donald Trump, a apporté un certain répit pour les habitants de la bande de Gaza qui, par centaines de milliers, ont tenté de retrouver leurs maisons dans un territoire jonché de plus de 61 000 tonnes de gravats.
« Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau »
« Nous venions tout juste de commencer à respirer à nouveau, à essayer de reconstruire nos vies, quand les bombardements ont repris, ramenant la guerre, les explosions et la mort », dit cette femme de 31 ans. « Nous sommes épuisés et au bord de l'effondrement », réagit Jalal Abbas, 40 ans, qui vit sous une tente à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. « Le retour de la guerre est ce que nous redoutions le plus. Je m'attendais à une escalade et à la reprise des bombardements, car Israël trouve toujours des prétextes », dit-il encore. La question du retour des otages est « une excuse », « un prétexte » utilisé par Israël, dit-il, en référence aux accusations de violation du cessez-le-feu portées par Israël contre le Hamas, qui n'a rendu depuis le 10 octobre que 15 des 28 dépouilles d'otages encore retenues à Gaza.
Mercredi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti que les dirigeants du mouvement islamiste ne bénéficieraient d'aucune immunité.

