
Fin de la guerre et libération des otages
« Si les deux parties acceptent ce plan, la guerre s’achèvera immédiatement », dit le texte qui prévoit dans ce cas qu’Israël suspende ses opérations militaires dans la bande de Gaza. Ensuite, « dans les 72 heures suivant l’acceptation publique de cet accord par Israël, tous les otages, vivants ou décédés, seront rendus. »
Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 considérées comme mortes par l’armée israélienne. En contrepartie, « Israël libérera 250 prisonniers condamnés à perpétuité ainsi que 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023 », y compris « toutes les femmes et tous les enfants détenus dans ce contexte ».
Le plan prévoit également qu’Israël se retire de Gaza « par étapes ».
Un « Comité de la paix » présidé par Donald Trump
La bande de Gaza doit être gouvernée de façon transitoire « par un comité palestinien technocratique et apolitique, chargé d’assurer la gestion quotidienne des services publics et des municipalités pour la population de Gaza », selon le plan.
Il sera placé « sous la supervision et le contrôle d’un nouvel organe international de transition, le "Comité de la paix", qui sera dirigé et présidé par le président Donald Trump ». L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair en fera également partie.
Investir à Gaza
Le plan de Donald Trump, qui avait évoqué l’idée de transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient », vise à « reconstruire et à dynamiser Gaza ». Un groupe d’experts qui ont contribué à la naissance de « certaines des villes modernes florissantes du Moyen-Orient » sera mis en place à cette fin. Le plan prévoit aussi une « zone économique spéciale », avec des tarifs douaniers et des taux d’accès préférentiels.
« Personne ne sera forcé à quitter Gaza », dit le texte, alors que Donald Trump avait évoqué il y a quelques mois l’idée de vider le territoire de ses habitants. « Nous encouragerons les gens à rester et leur offrirons l’occasion de construire un Gaza meilleur. » La quasi-totalité des deux millions d’habitants de Gaza ont été déplacés par la guerre.
* Le Hamas exclu de la gouvernance
Le Hamas, qui a pris le contrôle du territoire en 2007, sera exclu de la gouvernance de Gaza. Ses membres qui rendront les armes et accepteront une « coexistence pacifique » avec Israël seront « amnistiés ». « Le Hamas et les autres factions s'engagent à ne jouer aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, directement, indirectement ou sous quelle que forme que ce soit. Toutes les infrastructures militaires, terroristes et offensives, y compris les tunnels et les installations de production d'armes, seront détruites et ne seront pas reconstruites. »
Ceux qui voudraient partir de Gaza bénéficieront d’un droit de passage « protégé vers les pays de destination », selon le projet.
Pour le spécialiste du Moyen-Orient, David Rigoulet-Roze de l'institut français d'analyse stratégique, c'est un plan solide, mais qui aurait des difficultés d'application.
Sur le fond, le plan est sérieux parce qu'il y a une pression américaine et que Donald Trump veut que la guerre s'arrête. Après, il y aura des difficultés d'application.
Le plan prévoit encore le déploiement immédiat d’une « force internationale de stabilisation » nommée ISF dans la bande de Gaza, avec le soutien des États arabes.
Cette force formera la police palestinienne à Gaza et œuvrera à assurer la sécurité avec Israël et l’Égypte voisine. L’Indonésie a déjà fait part de sa volonté de fournir des troupes. « Il est vital d'empêcher l'entrée de munitions dans Gaza et de faciliter le déploiement rapide et sécurisé des biens pour reconstruire et revitaliser Gaza. Un mécanisme de désescalade sera convenu entre les parties », précise le plan.
La création de l'État palestinien pas exclue
Dans son plan, le président américain entrevoit un rôle pour l’Autorité palestinienne qui pourra, à terme, « reprendre le contrôle de Gaza de manière sûre et efficace ». Il n’exclut pas, en outre, la création d’un État palestinien, malgré l’opposition ferme de Benyamin Netanyahu, dans le sillage des reconnaissances récentes d’un État de Palestine par la France, le Royaume-Uni et d’autres pays.
« Les conditions pourraient enfin être réunies pour ouvrir une voie crédible vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien, que nous reconnaissons comme l’aspiration du peuple palestinien », dit le texte. Lors de la conférence de presse, Benyamin Netanyahu a cependant déclaré qu’il ne voyait « aucun rôle » pour l’Autorité palestinienne sans qu’elle « subisse une transformation radicale et authentique ».
« Si les deux parties acceptent ce plan, la guerre s’achèvera immédiatement », dit le texte qui prévoit dans ce cas qu’Israël suspende ses opérations militaires dans la bande de Gaza. Ensuite, « dans les 72 heures suivant l’acceptation publique de cet accord par Israël, tous les otages, vivants ou décédés, seront rendus. »
Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 considérées comme mortes par l’armée israélienne. En contrepartie, « Israël libérera 250 prisonniers condamnés à perpétuité ainsi que 1 700 Gazaouis détenus après le 7 octobre 2023 », y compris « toutes les femmes et tous les enfants détenus dans ce contexte ».
Le plan prévoit également qu’Israël se retire de Gaza « par étapes ».
Un « Comité de la paix » présidé par Donald Trump
La bande de Gaza doit être gouvernée de façon transitoire « par un comité palestinien technocratique et apolitique, chargé d’assurer la gestion quotidienne des services publics et des municipalités pour la population de Gaza », selon le plan.
Il sera placé « sous la supervision et le contrôle d’un nouvel organe international de transition, le "Comité de la paix", qui sera dirigé et présidé par le président Donald Trump ». L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair en fera également partie.
Investir à Gaza
Le plan de Donald Trump, qui avait évoqué l’idée de transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient », vise à « reconstruire et à dynamiser Gaza ». Un groupe d’experts qui ont contribué à la naissance de « certaines des villes modernes florissantes du Moyen-Orient » sera mis en place à cette fin. Le plan prévoit aussi une « zone économique spéciale », avec des tarifs douaniers et des taux d’accès préférentiels.
« Personne ne sera forcé à quitter Gaza », dit le texte, alors que Donald Trump avait évoqué il y a quelques mois l’idée de vider le territoire de ses habitants. « Nous encouragerons les gens à rester et leur offrirons l’occasion de construire un Gaza meilleur. » La quasi-totalité des deux millions d’habitants de Gaza ont été déplacés par la guerre.
* Le Hamas exclu de la gouvernance
Le Hamas, qui a pris le contrôle du territoire en 2007, sera exclu de la gouvernance de Gaza. Ses membres qui rendront les armes et accepteront une « coexistence pacifique » avec Israël seront « amnistiés ». « Le Hamas et les autres factions s'engagent à ne jouer aucun rôle dans la gouvernance de Gaza, directement, indirectement ou sous quelle que forme que ce soit. Toutes les infrastructures militaires, terroristes et offensives, y compris les tunnels et les installations de production d'armes, seront détruites et ne seront pas reconstruites. »
Ceux qui voudraient partir de Gaza bénéficieront d’un droit de passage « protégé vers les pays de destination », selon le projet.
Pour le spécialiste du Moyen-Orient, David Rigoulet-Roze de l'institut français d'analyse stratégique, c'est un plan solide, mais qui aurait des difficultés d'application.
Sur le fond, le plan est sérieux parce qu'il y a une pression américaine et que Donald Trump veut que la guerre s'arrête. Après, il y aura des difficultés d'application.
Le plan prévoit encore le déploiement immédiat d’une « force internationale de stabilisation » nommée ISF dans la bande de Gaza, avec le soutien des États arabes.
Cette force formera la police palestinienne à Gaza et œuvrera à assurer la sécurité avec Israël et l’Égypte voisine. L’Indonésie a déjà fait part de sa volonté de fournir des troupes. « Il est vital d'empêcher l'entrée de munitions dans Gaza et de faciliter le déploiement rapide et sécurisé des biens pour reconstruire et revitaliser Gaza. Un mécanisme de désescalade sera convenu entre les parties », précise le plan.
La création de l'État palestinien pas exclue
Dans son plan, le président américain entrevoit un rôle pour l’Autorité palestinienne qui pourra, à terme, « reprendre le contrôle de Gaza de manière sûre et efficace ». Il n’exclut pas, en outre, la création d’un État palestinien, malgré l’opposition ferme de Benyamin Netanyahu, dans le sillage des reconnaissances récentes d’un État de Palestine par la France, le Royaume-Uni et d’autres pays.
« Les conditions pourraient enfin être réunies pour ouvrir une voie crédible vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien, que nous reconnaissons comme l’aspiration du peuple palestinien », dit le texte. Lors de la conférence de presse, Benyamin Netanyahu a cependant déclaré qu’il ne voyait « aucun rôle » pour l’Autorité palestinienne sans qu’elle « subisse une transformation radicale et authentique ».