M.F.B avait demandé l’asile, affirmant craindre pour sa sécurité dans un pays où l’homosexualité est pénalement sanctionnée et socialement stigmatisée. Sa demande a été rejetée par l’Office français de protection des réfugiés en mai 2023, décision confirmée par la Cour nationale du droit d’asile. En décembre 2023, le préfet de l’Hérault lui avait notifié une obligation de quitter le territoire français dans un délai de 30 jours, assortie d’une interdiction de retour d’un an.
Lors de l’appel, son avocat a souligné les violences familiales déjà subies, son accompagnement par des associations LGBT en France, sa relation de concubinage avec un ressortissant français et ses efforts d’insertion sociale. Malgré cela, les juges ont estimé que les preuves ne démontraient pas un danger personnel et actuel au Sénégal et que sa vie privée et familiale en France n’était pas suffisamment établie pour s’opposer à l’expulsion.
M.F.B doit quitter la France, malgré les risques qu’il encourt dans son pays d’origine.