Un drame s’est joué lundi matin dans la campagne charentaise, sur la commune de Courcoury, près de Saintes (Charente-Maritime). Un agriculteur de 64 ans a abattu son voisin de 42 ans avant de mettre fin à ses jours en se jetant sous un train, a confirmé mercredi le parquet de Saintes.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le sexagénaire avait appelé son voisin pour lui demander de l’aide, prétendant qu’un bovin était coincé dans un « cornadis », cette barrière métallique qui immobilise les animaux pendant leur repas. Lorsque le quadragénaire l’a rejoint dans le champ, il a été « abattu en plein champ à coups de fusil », a précisé le procureur de la République de Saintes, Benjamin Alla.
L’agriculteur était sous le coup d’une enquête
Après le meurtre, l’homme est parti avec son arme et s’est donné la mort peu avant 9h20, en se jetant sous un TER à Montils, une commune voisine. Le parquet a ouvert une enquête pour « assassinat », confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Saintes, afin d’éclaircir les circonstances exactes du drame.
Le mis en cause, dont l’exploitation était en liquidation judiciaire, faisait déjà l’objet d’une enquête pour « banqueroute par détournement d’actif, travail dissimulé et tromperie sur la nature, la qualité substantielle, l’origine ou la quantité d’une marchandise ». Le procureur précise qu’« il apparaît que l’agriculteur aurait pu reprocher à son voisin de l’avoir dénoncé ». Il a insisté sur le fait que « cette enquête avait été ouverte non pas sur dénonciation mais bien à l’initiative du parquet de Saintes », après un signalement transmis par les services vétérinaires.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le sexagénaire avait appelé son voisin pour lui demander de l’aide, prétendant qu’un bovin était coincé dans un « cornadis », cette barrière métallique qui immobilise les animaux pendant leur repas. Lorsque le quadragénaire l’a rejoint dans le champ, il a été « abattu en plein champ à coups de fusil », a précisé le procureur de la République de Saintes, Benjamin Alla.
L’agriculteur était sous le coup d’une enquête
Après le meurtre, l’homme est parti avec son arme et s’est donné la mort peu avant 9h20, en se jetant sous un TER à Montils, une commune voisine. Le parquet a ouvert une enquête pour « assassinat », confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Saintes, afin d’éclaircir les circonstances exactes du drame.
Le mis en cause, dont l’exploitation était en liquidation judiciaire, faisait déjà l’objet d’une enquête pour « banqueroute par détournement d’actif, travail dissimulé et tromperie sur la nature, la qualité substantielle, l’origine ou la quantité d’une marchandise ». Le procureur précise qu’« il apparaît que l’agriculteur aurait pu reprocher à son voisin de l’avoir dénoncé ». Il a insisté sur le fait que « cette enquête avait été ouverte non pas sur dénonciation mais bien à l’initiative du parquet de Saintes », après un signalement transmis par les services vétérinaires.

