« Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon » : c’est ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié le 17 novembre 2025 le chemin parcouru par le Cap-Vert, Maurice et les Seychelles. Ces trois pays ont réussi à éliminer deux maladies graves pour les enfants : la rougeole et la rubéole. Une avancée majeure et un pas de plus vers l’objectif d’éliminer ces deux virus dans 80 % des pays africains d’ici 2030. Un aboutissement rendu possible grâce à des décennies de vaccination quasi-universelle et d’une surveillance très fine des cas suspects.
Au Cap-Vert, à Maurice et aux Seychelles, le mot d’ordre a en effet été le même : ne laisser aucun enfant de côté. Qu’il vive en ville, dans une île isolée ou dans un quartier difficile d’accès, chaque enfant devait être vacciné.
Au Cap-Vert, cette rigueur est devenue une règle, explique Jorge Figueiredo, ministre de la Santé : « Nous avons décidé d'assurer une couverture à 100% du territoire national en termes de vaccination. Les vaccins sont disponibles pour tous ceux qui en ont besoin. Enfin, et ce n'est pas des moindres, nous avons beaucoup investi pour acquérir les équipements nécessaires pour s'assurer que la vaccination atteigne tous les recoins du pays. »
Aux Seychelles, la stratégie repose aussi sur la vaccination, ainsi que sur un engagement politique de longue date : la santé gratuite pour tous existe depuis 1977. Cette année, les autorités ont même vacciné plus de 7 000 travailleurs migrants, pour limiter le risque lié aux mouvements de population. Une situation que les Seychelles connaissent trop bien en raison de leur position géographique, explique Marvin Fanny Vidot, ministre de la Santé. « Nous avons un taux d’alphabétisation de 98 %, se félicite-t-elle.
Cela nous aide énormément pour sensibiliser et éduquer la population sur la vaccination. Mais d’un autre côté, en tant que destination touristique, les Seychelles connaissent davantage de mouvements de population que n’importe quel autre pays par habitant. Et cela nous expose en permanence au risque de réintroduction de la rougeole et de la rubéole ».
« Au fil des ans, la couverture vaccinale s’est accrue dans l’ensemble de la région, précise l'OMS. En 2024, la couverture pour la première dose du vaccin contre la rougeole et la rubéole a atteint 71 %, contre 67 % en 2022, tandis que celle de la seconde dose est passée de 43 % à 55 % sur la même période. La même année, cinq pays — le Botswana, le Cap-Vert, Maurice, le Rwanda et les Seychelles — ont atteint le seuil de couverture vaccinale de 95 %, requis pour interrompre la transmission ».
Au Cap-Vert, à Maurice et aux Seychelles, le mot d’ordre a en effet été le même : ne laisser aucun enfant de côté. Qu’il vive en ville, dans une île isolée ou dans un quartier difficile d’accès, chaque enfant devait être vacciné.
Au Cap-Vert, cette rigueur est devenue une règle, explique Jorge Figueiredo, ministre de la Santé : « Nous avons décidé d'assurer une couverture à 100% du territoire national en termes de vaccination. Les vaccins sont disponibles pour tous ceux qui en ont besoin. Enfin, et ce n'est pas des moindres, nous avons beaucoup investi pour acquérir les équipements nécessaires pour s'assurer que la vaccination atteigne tous les recoins du pays. »
Aux Seychelles, la stratégie repose aussi sur la vaccination, ainsi que sur un engagement politique de longue date : la santé gratuite pour tous existe depuis 1977. Cette année, les autorités ont même vacciné plus de 7 000 travailleurs migrants, pour limiter le risque lié aux mouvements de population. Une situation que les Seychelles connaissent trop bien en raison de leur position géographique, explique Marvin Fanny Vidot, ministre de la Santé. « Nous avons un taux d’alphabétisation de 98 %, se félicite-t-elle.
Cela nous aide énormément pour sensibiliser et éduquer la population sur la vaccination. Mais d’un autre côté, en tant que destination touristique, les Seychelles connaissent davantage de mouvements de population que n’importe quel autre pays par habitant. Et cela nous expose en permanence au risque de réintroduction de la rougeole et de la rubéole ».
« Au fil des ans, la couverture vaccinale s’est accrue dans l’ensemble de la région, précise l'OMS. En 2024, la couverture pour la première dose du vaccin contre la rougeole et la rubéole a atteint 71 %, contre 67 % en 2022, tandis que celle de la seconde dose est passée de 43 % à 55 % sur la même période. La même année, cinq pays — le Botswana, le Cap-Vert, Maurice, le Rwanda et les Seychelles — ont atteint le seuil de couverture vaccinale de 95 %, requis pour interrompre la transmission ».

