Tout est parti d’un ressortissant étranger qui s’est présenté à la Police pour dénoncer un compatriote auxquels il avait versé 11 000 F CFA afin d’obtenir une carte consulaire. L’homme raconte qu’après avoir fourni une photo et ses informations d’état civil, il a reçu dès le lendemain un document dont l’authenticité lui a semblé douteuse. Suspectant une fraude, il a décidé de porter plainte.
Les investigations ont d’abord conduit les enquêteurs à l’unité 19 des Parcelles Assainies, où un premier suspect a été appréhendé.
Face aux policiers, celui-ci a reconnu avoir remis la carte frauduleuse à la victime, mais a affirmé s’être contenté de transmettre les renseignements via WhatsApp à un second compatriote.
Ce second mis en cause a été interpellé à son tour. Il a admis son implication et a désigné un troisième individu — un chauffeur — comme étant le véritable concepteur des documents.
Le chauffeur, arrêté peu après, a été trouvé en possession de cinq cartes consulaires prêtes à l’usage. Il a révélé qu’il faisait fabriquer ces documents par un individu se présentant comme employé au sein de l’ambassade du pays concerné à Dakar, pour 6 000 F CFA l’unité, qu’il revendait ensuite à 9 000 F CFA.
La perquisition effectuée à son domicile a permis de saisir :
plusieurs copies de passeports étrangers,
des cartes nationales d’identité,
des extraits de naissance,
13 cartes consulaires étrangères déjà confectionnées,
de nombreuses photos d’identité.
Le mode opératoire était simple : aucune présence physique n’était requise à l’ambassade. Les suspects se contentaient d’envoyer par messagerie les photos et filiations des demandeurs, avant de récupérer les cartes frauduleuses.
Pour lever tout doute sur l’origine et la nature exacte des documents, une réquisition a été adressée à la Division Nationale de Lutte contre le Trafic de Migrants et la Fraude Documentaire (DNLT), chargée de leur authentification.
L’enquête se poursuit afin de déterminer l’étendue du réseau et d’éventuelles complicités à l’intérieur de l’ambassade évoquée.
Les investigations ont d’abord conduit les enquêteurs à l’unité 19 des Parcelles Assainies, où un premier suspect a été appréhendé.
Face aux policiers, celui-ci a reconnu avoir remis la carte frauduleuse à la victime, mais a affirmé s’être contenté de transmettre les renseignements via WhatsApp à un second compatriote.
Ce second mis en cause a été interpellé à son tour. Il a admis son implication et a désigné un troisième individu — un chauffeur — comme étant le véritable concepteur des documents.
Le chauffeur, arrêté peu après, a été trouvé en possession de cinq cartes consulaires prêtes à l’usage. Il a révélé qu’il faisait fabriquer ces documents par un individu se présentant comme employé au sein de l’ambassade du pays concerné à Dakar, pour 6 000 F CFA l’unité, qu’il revendait ensuite à 9 000 F CFA.
La perquisition effectuée à son domicile a permis de saisir :
plusieurs copies de passeports étrangers,
des cartes nationales d’identité,
des extraits de naissance,
13 cartes consulaires étrangères déjà confectionnées,
de nombreuses photos d’identité.
Le mode opératoire était simple : aucune présence physique n’était requise à l’ambassade. Les suspects se contentaient d’envoyer par messagerie les photos et filiations des demandeurs, avant de récupérer les cartes frauduleuses.
Pour lever tout doute sur l’origine et la nature exacte des documents, une réquisition a été adressée à la Division Nationale de Lutte contre le Trafic de Migrants et la Fraude Documentaire (DNLT), chargée de leur authentification.
L’enquête se poursuit afin de déterminer l’étendue du réseau et d’éventuelles complicités à l’intérieur de l’ambassade évoquée.

