L’affaire a éclaté le 27 novembre, lorsque B. Th., l’ex-épouse de l’accusé, a porté plainte et s’est constituée partie civile. La seconde épouse de Ndoye, S.F.G., aurait alerté la mère de la jeune fille après avoir entendu des confidences troublantes de l’adolescente pendant les vacances.
Madjiguène aurait confié à sa belle-mère avoir été victime de comportements inappropriés de la part de son père. Choquée, cette dernière a incité la mère biologique à parler à sa fille pour clarifier la situation.
De retour chez sa mère le 24 octobre, Madjiguène a déclaré avoir été exposée à des actes sexuels non consentis à plusieurs reprises, dans l’appartement familial et dans une chambre louée par son père.
Sa mère l’a immédiatement conduite à la maternité de l’hôpital régional de Thiès. Le médecin-gynécologue, Dr Coura Sylla, a constaté une lésion intime ancienne, confirmant le témoignage de la jeune fille.
Sur la base de ces éléments, A.B. Ndoye a été interpellé. Placé en garde à vue, il a nié les faits, évoquant un conflit avec son ex-épouse. Les enquêteurs ont procédé à des confrontations et à une perquisition des lieux cités par la victime. La configuration des espaces correspondrait aux déclarations de la jeune fille.
Si les charges sont confirmées, il pourrait être poursuivi pour comportements inappropriés envers mineure et atteinte à la pudeur, des faits passibles de lourdes sanctions.

