Tout commence le 23 décembre 2025, lorsqu’une femme mariée, identifiée par les initiales F. K., reçoit sur WhatsApp une vidéo glaçante : des images intimes la montrant avec son époux, filmées dans le strict cadre privé de leur foyer. Le message est clair et sans détour : si elle ne paie pas une forte somme d’argent, les vidéos seront diffusées sur les réseaux sociaux.
Sous le choc, la victime reçoit ensuite des appels insistants d’un individu inconnu qui accentue la pression. Les menaces sont explicites, la peur est totale. L’objectif du maître chanteur est simple : extorquer de l’argent en exploitant l’humiliation et la peur du scandale.
La plainte et le piège policier
Refusant de céder, F. K. se rend au commissariat du Point E pour déposer plainte. Les enquêteurs, conscients de la gravité de l’affaire, montent rapidement une opération. Un rendez-vous est fixé avec le suspect le 25 décembre 2025, sous contrôle policier.
Le jour convenu, l’homme se présente comme prévu. Il est interpellé sur-le-champ, mettant ainsi fin au chantage.
Le suspect est identifié : Jules François Gomis, étudiant domicilié à Wakhinane-Nimzatt.
Une révélation troublante : la cousine impliquée
Au cours de son audition, Jules François Gomis passe rapidement aux aveux. Mais l’enquête va plus loin et révèle un élément encore plus troublant : les vidéos ne proviennent pas de lui.
Les investigations démontrent que les images ont été subtilisées par la cousine de la victime, une jeune femme de 19 ans, identifiée comme Yaye S. Diallo, couturière à Petit Mbao. Profitant d’une visite familiale, elle aurait discrètement copié les vidéos depuis le téléphone de F. K. avant de les transmettre à l’étudiant, avec qui elle aurait planifié le chantage.
Cette découverte donne à l’affaire une dimension encore plus dramatique : la trahison ne vient pas d’un inconnu, mais du cercle familial lui-même.
À l’issue de leur garde à vue, les deux suspects ont été déférés devant le procureur de la République. Ils devront répondre de faits graves : chantage, atteinte à la vie privée et diffusion non consentie de contenus intimes, des infractions sévèrement réprimées par la loi sénégalaise.
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière l’essor inquiétant du chantage aux vidéos intimes, aussi appelé sextorsion.
Elle rappelle surtout une réalité douloureuse : le danger peut parfois venir de l’intérieur, là où la confiance devrait être absolue.
Au-delà du scandale, ce dossier pose une question essentielle : comment protéger efficacement la vie privée à l’ère du numérique, même au sein du cercle familial ?
Sous le choc, la victime reçoit ensuite des appels insistants d’un individu inconnu qui accentue la pression. Les menaces sont explicites, la peur est totale. L’objectif du maître chanteur est simple : extorquer de l’argent en exploitant l’humiliation et la peur du scandale.
La plainte et le piège policier
Refusant de céder, F. K. se rend au commissariat du Point E pour déposer plainte. Les enquêteurs, conscients de la gravité de l’affaire, montent rapidement une opération. Un rendez-vous est fixé avec le suspect le 25 décembre 2025, sous contrôle policier.
Le jour convenu, l’homme se présente comme prévu. Il est interpellé sur-le-champ, mettant ainsi fin au chantage.
Le suspect est identifié : Jules François Gomis, étudiant domicilié à Wakhinane-Nimzatt.
Une révélation troublante : la cousine impliquée
Au cours de son audition, Jules François Gomis passe rapidement aux aveux. Mais l’enquête va plus loin et révèle un élément encore plus troublant : les vidéos ne proviennent pas de lui.
Les investigations démontrent que les images ont été subtilisées par la cousine de la victime, une jeune femme de 19 ans, identifiée comme Yaye S. Diallo, couturière à Petit Mbao. Profitant d’une visite familiale, elle aurait discrètement copié les vidéos depuis le téléphone de F. K. avant de les transmettre à l’étudiant, avec qui elle aurait planifié le chantage.
Cette découverte donne à l’affaire une dimension encore plus dramatique : la trahison ne vient pas d’un inconnu, mais du cercle familial lui-même.
À l’issue de leur garde à vue, les deux suspects ont été déférés devant le procureur de la République. Ils devront répondre de faits graves : chantage, atteinte à la vie privée et diffusion non consentie de contenus intimes, des infractions sévèrement réprimées par la loi sénégalaise.
Cette affaire met une nouvelle fois en lumière l’essor inquiétant du chantage aux vidéos intimes, aussi appelé sextorsion.
Elle rappelle surtout une réalité douloureuse : le danger peut parfois venir de l’intérieur, là où la confiance devrait être absolue.
Au-delà du scandale, ce dossier pose une question essentielle : comment protéger efficacement la vie privée à l’ère du numérique, même au sein du cercle familial ?

