Un appartement transformé en centre de diffusion
Les enquêteurs ont découvert deux espaces distincts :
une pièce remplie d’équipements techniques destinés à la diffusion illégale,
une autre aménagée comme lieu de repos pour l’opérateur.
Sur place, un jeune homme du nom de P. Amar a été arrêté. Il a affirmé que toute l’installation appartenait à son oncle, P. A. Thiam, qui s’est présenté plus tard aux autorités pour reconnaître être le propriétaire d’un réseau qu’il dit avoir mis en place depuis 2018.
Une impressionnante quantité de matériel saisie
La perquisition a permis de mettre la main sur :
77 décodeurs (Canal+, beIN Sports, etc.),
50 récepteurs fibre optique,
3 émetteurs,
des batteries solaires, modems Wi-Fi et divers accessoires utilisés pour capter et redistribuer des chaînes cryptées sans autorisation.
Une procédure judiciaire déjà enclenchée
À la demande du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Rufisque, les personnes mises en cause ont été placées en garde à vue. L’enquête se poursuit pour déterminer l’ampleur réelle du réseau et identifier d’autres éventuels complices.
Un phénomène qui prend de l’ampleur
Ce coup de filet illustre une fois de plus la progression du piratage audiovisuel au Sénégal, alimenté par un fort besoin d’accès à des contenus à moindre coût. Les autorités multiplient les opérations pour contrer ces réseaux clandestins, lesquels causent des pertes considérables aux diffuseurs légaux et violent les lois sur la propriété intellectuelle.

