Tout serait parti d’un conflit de voisinage commercial.
Selon la partie civile, K. Dioum, également commerçant, M. Djité lui aurait demandé de déplacer sa cantine, adossée au mur de son propre magasin, afin de procéder à des travaux de réfection.
Mais K. Dioum aurait catégoriquement refusé, estimant que sa cantine était installée en toute légalité.
Ce refus aurait déclenché une série d’événements rocambolesques.
Dans la nuit, M. Djité serait revenu sur les lieux, accompagné d’un complice, pour démanteler la cantine en question.
Selon le témoignage du vigile du marché, M. Sow, le prévenu lui aurait alors assuré avoir l’autorisation du propriétaire des lieux, B. Dioum, afin de mener les travaux.
Le lendemain matin, la stupéfaction a été totale.
Le propriétaire B. Dioum a découvert la cantine complètement détruite, avec la marchandise réduite en miettes.
Alerté, il a immédiatement interrogé le vigile, qui a révélé le nom de M. Djité comme étant l’auteur de cette opération nocturne.
Dans sa plainte déposée à la police, K. Dioum affirme avoir perdu 14 millions de francs CFA, en plus de documents importants, dont des papiers de terrain qu’il aurait laissés dans la cantine avant les faits.
Un huissier de justice a été commis pour constater les dégâts et appuyer la procédure judiciaire.
Arrêté, M. Djité a été inculpé et placé sous mandat de dépôt.
Devant la barre, il a nié catégoriquement les accusations, soutenant qu’il n’avait fait que déplacer une table gênant l’accès à son magasin, sans jamais s’en prendre à la cantine de son voisin.
Mais son explication n’a pas convaincu le tribunal.
Le témoin principal, le vigile M. Sow, a maintenu sa version initiale : le commerçant aurait bien démonté la structure dans la nuit, affirmant vouloir créer une deuxième porte sur la façade du magasin.
Pour l 'avocat de la partie civile, le préjudice subi par son client est énorme : destruction de matériel, perte de marchandises et disparition d’une importante somme d’argent.
Il a ainsi réclamé 20 millions de francs CFA de dédommagement au titre de réparation du dommage matériel et moral.
Le procureur de la République, estimant que les éléments du dossier sont « clairs et accablants », a requis deux (2) ans de prison ferme à l’encontre du prévenu.
Il a également souligné le caractère « prémédité » de l’acte et la « gravité du préjudice financier et moral » causé à la victime.
La défense a, pour sa part, plaidé la bonne foi de son client et demandé la clémence du tribunal, soutenant qu’aucune preuve tangible ne démontre la disparition de la somme évoquée.
L’affaire a été mise en délibéré, et le verdict est attendu dans les prochains jours.
Un jugement qui sera scruté de près par la communauté commerçante de Thiès, tant ce dossier illustre les rivalités économiques et les conflits de propriété fréquents dans les marchés urbains du pays.
Selon la partie civile, K. Dioum, également commerçant, M. Djité lui aurait demandé de déplacer sa cantine, adossée au mur de son propre magasin, afin de procéder à des travaux de réfection.
Mais K. Dioum aurait catégoriquement refusé, estimant que sa cantine était installée en toute légalité.
Ce refus aurait déclenché une série d’événements rocambolesques.
Dans la nuit, M. Djité serait revenu sur les lieux, accompagné d’un complice, pour démanteler la cantine en question.
Selon le témoignage du vigile du marché, M. Sow, le prévenu lui aurait alors assuré avoir l’autorisation du propriétaire des lieux, B. Dioum, afin de mener les travaux.
Le lendemain matin, la stupéfaction a été totale.
Le propriétaire B. Dioum a découvert la cantine complètement détruite, avec la marchandise réduite en miettes.
Alerté, il a immédiatement interrogé le vigile, qui a révélé le nom de M. Djité comme étant l’auteur de cette opération nocturne.
Dans sa plainte déposée à la police, K. Dioum affirme avoir perdu 14 millions de francs CFA, en plus de documents importants, dont des papiers de terrain qu’il aurait laissés dans la cantine avant les faits.
Un huissier de justice a été commis pour constater les dégâts et appuyer la procédure judiciaire.
Arrêté, M. Djité a été inculpé et placé sous mandat de dépôt.
Devant la barre, il a nié catégoriquement les accusations, soutenant qu’il n’avait fait que déplacer une table gênant l’accès à son magasin, sans jamais s’en prendre à la cantine de son voisin.
Mais son explication n’a pas convaincu le tribunal.
Le témoin principal, le vigile M. Sow, a maintenu sa version initiale : le commerçant aurait bien démonté la structure dans la nuit, affirmant vouloir créer une deuxième porte sur la façade du magasin.
Pour l 'avocat de la partie civile, le préjudice subi par son client est énorme : destruction de matériel, perte de marchandises et disparition d’une importante somme d’argent.
Il a ainsi réclamé 20 millions de francs CFA de dédommagement au titre de réparation du dommage matériel et moral.
Le procureur de la République, estimant que les éléments du dossier sont « clairs et accablants », a requis deux (2) ans de prison ferme à l’encontre du prévenu.
Il a également souligné le caractère « prémédité » de l’acte et la « gravité du préjudice financier et moral » causé à la victime.
La défense a, pour sa part, plaidé la bonne foi de son client et demandé la clémence du tribunal, soutenant qu’aucune preuve tangible ne démontre la disparition de la somme évoquée.
L’affaire a été mise en délibéré, et le verdict est attendu dans les prochains jours.
Un jugement qui sera scruté de près par la communauté commerçante de Thiès, tant ce dossier illustre les rivalités économiques et les conflits de propriété fréquents dans les marchés urbains du pays.

