Dans la région de Thiès, trois des quatre établissements publics d’enseignement supérieur, ainsi que neuf des trente-deux établissements privés recensés, ont obtenu une habilitation de l’Autorité nationale de l’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-Sup). L’information a été donnée par son secrétaire exécutif, le professeur Massamba Diouf.
Il a rappelé que 30 programmes relevant des trois établissements publics habilités ont été accrédités. Du côté du privé, les neuf établissements autorisés disposent d’une quinzaine de programmes accrédités.
Le professeur Diouf s’exprimait mardi, lors d’une réunion du comité régional de développement consacrée à la vulgarisation de la politique nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Il a souligné que le contexte actuel est marqué par l’économie du savoir et la massification des effectifs, entraînant une multiplication des établissements privés d’enseignement supérieur.
Selon lui, le rôle de l’ANAQ-Sup est d’accompagner les institutions en leur fournissant les informations nécessaires pour améliorer leur niveau de qualité, tout en assurant leur évaluation. Ce processus conduit à un rapport destiné aux établissements, à la tutelle et à la communauté.
Il a par ailleurs mis en garde contre les risques liés aux diplômes non reconnus, qui peuvent freiner la mobilité des étudiants, limiter leur accès aux concours nationaux et empêcher leur recrutement dans la fonction publique.
aps