Les faits se sont déroulés courant octobre. F.S. avait proposé à sa tante un réfrigérateur à 60 000 FCFA, en affirmant qu’il s’agissait d’un appareil personnel dont il voulait se débarrasser. Convaincue de faire une bonne affaire, la tante lui avait aussitôt remis une avance de 30 000 FCFA.
Mais quelques jours plus tard, la police, enquêtant sur un vol de frigo signalé dans le quartier, est remontée jusqu’à l’acheteuse. Interrogée, la femme a expliqué qu’elle ignorait totalement que l’objet provenait d’un vol.
À la barre, F.S. a reconnu les faits sans détour. Il a expliqué avoir agi sous le coup du besoin : « Je ne savais pas que c’était si grave, j’avais besoin d’argent. »
Le tribunal, estimant qu’il avait agi en toute connaissance de cause, l’a déclaré coupable de recel de vol et l’a condamné à six mois d’emprisonnement dont un mois ferme. Sa tante, jugée de bonne foi, a été relaxée purement et simplement.
Une décision qui rappelle que même les liens du sang ne sauraient effacer les fautes devant la justice.

