Les événements remontent à quelques semaines. Selon le dossier, D.B.M avait violemment agressé un conducteur de moto pour s’emparer de son engin. Après sa fuite, les forces de l’ordre ont ouvert une enquête qui piétinait jusqu’à ce qu’un proche du mis en cause, mis au courant des faits, décide de le dénoncer. Cette information a permis à la police de Thiès de le localiser et de procéder à son arrestation.
Face au juge, le prévenu a reconnu les faits, tout en tentant d’atténuer sa responsabilité :
« Je ne l’ai pas fait exprès, » a-t-il lâché d’une voix hésitante.
Une déclaration jugée peu convaincante par le tribunal, d’autant que la victime a décrit une attaque préméditée et violente, qui lui a causé des blessures légères.
Le tribunal n’a pas suivi la ligne de défense du jeune homme et a estimé que les preuves de sa culpabilité étaient claires. D.B.M écope ainsi de deux ans de réclusion ferme et devra verser 300 000 F CFA à la victime pour réparer le préjudice moral et matériel subi.
La décision a été saluée par la partie civile, qui y voit un signal fort contre la recrudescence des vols à main armée à Thiès.

