Lors de l’année scolaire 2024-2025, un échange administratif entre le directeur M.D. et l’enseignant M.S. a tourné au drame. La discussion, entamée dans le bureau du chef d’établissement, a rapidement dégénéré en altercation verbale, avant que M.D., emporté par la colère, ne frappe son collègue à coups de poing.
Alertés par le bruit, des enseignants présents ont dû intervenir pour séparer les deux hommes. Humilié et atteint dans sa dignité, M.S. a porté plainte pour violences. L’affaire a conduit à l’arrestation, à l’inculpation puis à la remise en liberté provisoire du directeur.
Face au tribunal, M.D. a reconnu les faits tout en affirmant avoir réagi à une provocation physique de M.S., qui lui aurait donné un coup de tête. Le juge, même en tenant compte de cette version, a rappelé au directeur son devoir d’exemplarité, soulignant qu’un responsable scolaire ne doit jamais recourir à la violence pour régler ses différends.
Le ministère public a insisté sur la gravité des faits, aggravée par la position hiérarchique de l’accusé, et a demandé l’application stricte de la loi. Finalement, M.D., exprimant ses regrets et présentant des excuses publiques, a été reconnu coupable et condamné à une amende de 20 000 FCFA. Une sanction modeste, mais qui rappelle au monde éducatif l’importance de gérer les conflits par les voies institutionnelles, loin de toute confrontation physique.
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