Un mouvement né de frustrations persistantes
Réunis en assemblée générale le 18 septembre, les enseignants-chercheurs ont dressé un bilan jugé alarmant : malgré leurs multiples actions, aucun progrès significatif n’a été constaté concernant leurs six points de revendication.
Au cœur des préoccupations :
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l’absence d’agent comptable particulier,
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la non-tenue des élections du Directeur, du Directeur des études et des Chefs de département,
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le non-renouvellement des organes de gouvernance, dont le Conseil d’administration,
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un budget jugé insuffisant pour le fonctionnement normal de l’institution.
Selon la section syndicale, « l’ENSA est quasiment à l’arrêt », une situation jugée incompatible avec le rôle stratégique que doit jouer cette école dans la formation agricole et la réalisation de la souveraineté alimentaire nationale.
Appel au Ministre de l’Enseignement supérieur
Le SAES-ENSA estime que la tenue des élections de la Direction doit être une priorité absolue. Le syndicat interpelle directement le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), l’invitant à « assumer pleinement ses responsabilités » et à prendre des mesures rapides et durables pour mettre fin à cette crise.
Une nouvelle AG pour décider de la suite
La prochaine Assemblée générale est prévue le vendredi 26 septembre 2025 à 10h, où les enseignants-chercheurs feront le point sur la mobilisation et envisageront d’éventuelles escalades dans leur plan d’action.
En attendant, la paralysie de l’ENSA risque d’avoir des répercussions sur les étudiants, les activités de recherche et l’ensemble du secteur agricole qui dépend de l’expertise de l’institution.