Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est un proche de la famille qui a porté les faits à la connaissance des autorités. La police a aussitôt ouvert une enquête et procédé à l’interpellation du père. Durant l’audition, la mère et l’adolescente ont rejeté toute accusation, évoquant une "fausse rumeur" destinée à nuire.
Cependant, les examens médicaux demandés par le parquet ont révélé des traces physiques anciennes, compatibles avec des viols subis plusieurs années auparavant. Ces résultats viennent contredire les dénégations de la famille et renforcent les soupçons de maltraitance.
Le père, placé en garde à vue, continue de nier les accusations. L’enquête cherche désormais à établir la vérité sur la nature des blessures et leur origine.
Cette affaire relance un débat sensible au Sénégal : comment protéger efficacement les enfants victimes de viols domestiques, alors que la pression sociale, la peur du scandale ou la volonté de préserver l’unité familiale poussent souvent à nier les faits ?
Le parquet de Thiès devrait très prochainement statuer sur la mise en examen du père de famille, qui pourrait être poursuivi pour viols sur mineur et inceste.

