Dirigée par Edward Gemayel, le chef de mission du FMI au Sénégal, l'équipe a douze jours pour finaliser les discussions entamées à Washington la semaine dernière avec les membres du ministère des Finances venus sur place. Le ministre des Finances sénégalais, Cheikh Diba, avait alors rencontré la directrice générale du fonds, Kristalina Georgieva, en marge des réunions annuelles de l'organisation de Bretton Woods.
Objectif de cette semaine : affiner les besoins financiers du gouvernement et leurs capacités de remboursement, mais aussi les réformes à prévoir pour cela. Une étape délicate et cruciale, alors que le FMI a réévalué la dette du Sénégal à 132% du PIB, bien plus que les 119% dont il était question ces derniers mois. Un chiffre qui résulte de l'addition de la dette de l'administration centrale à celle des entreprises publiques, selon un porte-parole du FMI joint par RFI. « À la fin de l'année 2024, la dette du secteur public — qui comprend la dette de l'administration centrale, la dette des entreprises publiques et les arriérés intérieurs — s'élevait à 132 % », a expliqué ce dernier.
Dans ce contexte, tout l'enjeu est de se mettre d'accord sur la stratégie, ainsi que sur les réformes à prévoir pour retrouver un endettement soutenable. Le FMI a déjà évoqué la possible suppression d'un certain nombre d'exemptions fiscales. Le gouvernement songe lui à l'augmentation des taxes sur les jeux de hasards, ou encore à la suppression des subventions à l'énergie.
Ces discussions interviennent alors que l'agence de notation Moody's a une nouvelle fois dégradé la note du Sénégal, à Caa1 contre B3 auparavant, au motif qu'elle craint « l'augmentation des risques concernant la trajectoire d'endettement et des liquidités disponibles ».
Objectif de cette semaine : affiner les besoins financiers du gouvernement et leurs capacités de remboursement, mais aussi les réformes à prévoir pour cela. Une étape délicate et cruciale, alors que le FMI a réévalué la dette du Sénégal à 132% du PIB, bien plus que les 119% dont il était question ces derniers mois. Un chiffre qui résulte de l'addition de la dette de l'administration centrale à celle des entreprises publiques, selon un porte-parole du FMI joint par RFI. « À la fin de l'année 2024, la dette du secteur public — qui comprend la dette de l'administration centrale, la dette des entreprises publiques et les arriérés intérieurs — s'élevait à 132 % », a expliqué ce dernier.
Dans ce contexte, tout l'enjeu est de se mettre d'accord sur la stratégie, ainsi que sur les réformes à prévoir pour retrouver un endettement soutenable. Le FMI a déjà évoqué la possible suppression d'un certain nombre d'exemptions fiscales. Le gouvernement songe lui à l'augmentation des taxes sur les jeux de hasards, ou encore à la suppression des subventions à l'énergie.
Ces discussions interviennent alors que l'agence de notation Moody's a une nouvelle fois dégradé la note du Sénégal, à Caa1 contre B3 auparavant, au motif qu'elle craint « l'augmentation des risques concernant la trajectoire d'endettement et des liquidités disponibles ».