Une popularité en ligne obtenue au détriment des bonnes mœurs
Ch. A. B. Sakho, boulanger de profession, avait initialement utilisé son compte TikTok pour partager sa passion pour le football. Mais, selon les enquêteurs, il a rapidement basculé vers la publication de vidéos à caractère pornographique, diffusées en direct, pour attirer davantage d’abonnés. Ces diffusions, qui avaient lieu tard dans la nuit, ont été jugées contraires aux normes sociales et à la morale publique.
Une enquête menée par la cybersécurité
La Division spéciale de cybersécurité (DSC), alertée par les signalements des internautes, a suivi les traces du jeune homme jusqu’à Golf‑Sud (Guédiawaye). Après avoir localisé son domicile, les autorités ont procédé à son arrestation. Les vidéos ont été saisies et intégrées au dossier judiciaire.
Une sanction sévère pour un rappel à l’ordre
Reconnu coupable d’outrage public à la pudeur et de diffusion d’images obscènes, Ch. A. B. Sakho a été condamné à deux ans de prison, dont six mois fermes. Le procureur a rappelé que la liberté sur les réseaux sociaux doit s’accompagner du respect des valeurs morales et sociales, soulignant la responsabilité des utilisateurs, surtout les jeunes, face à la visibilité de leurs publications.
Leçons pour les jeunes internautes
Cette affaire relance le débat sur la responsabilité numérique et les limites à ne pas franchir sur les plateformes en ligne. Les experts en droit et en cybersécurité insistent sur l’importance de l’éducation numérique, afin de sensibiliser les jeunes aux risques juridiques et sociaux liés à la publication de contenus inappropriés.

