Selon des témoins, les deux artistes, âgés d’une vingtaine d’années, ont intégré des gestes de prière dans leur rap, ce qui a été perçu comme une provocation religieuse par certains spectateurs et la sécurité de l’événement. La gendarmerie est alors intervenue pour arrêter les jeunes et les conduire à la brigade de Koupentoum.
Les autorités locales justifient l’arrestation en affirmant que simuler un acte religieux dans un cadre de divertissement constitue une atteinte à la religion et peut provoquer des tensions. Cependant, l’affaire a suscité un débat sur les réseaux sociaux, certains internautes estimant qu’il s’agissait d’une performance artistique et non d’une attaque contre la religion.
Au moment de la rédaction, il n’est pas précisé si les jeunes seront poursuivis ou relâchés après un rappel à l’ordre.
L’affaire relance le débat sur la liberté d’expression artistique et le respect des sensibilités religieuses dans les événements culturels.
L’affaire relance le débat sur la liberté d’expression artistique et le respect des sensibilités religieuses dans les événements culturels.

