À l’approche du Magal de Touba, le Syndicat des professionnels du transport alerte sur les risques liés à l’insécurité routière et appelle l’ensemble des acteurs à plus de responsabilité. L’événement, qui génère chaque année un afflux massif de véhicules, exige, selon le syndicat, une vigilance accrue.
Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 5 août 2025, le secrétaire général, Adama Ngom, a exhorté les chauffeurs à respecter les règles de sécurité. Il a rappelé qu’en 2024, dix-huit conducteurs avaient été déférés à Diourbel sans réaction notable des autorités, et a affirmé que cette année, aucune surcharge ni ajout de sièges dans les « tata », « Ndiaga Ndiaye », cars rapides ou bus ne devait être toléré.
S’adressant aux autorités, il a invité le ministre de l’Intérieur et celui des Forces armées à donner des consignes de tolérance aux forces de sécurité afin de permettre aux chauffeurs de travailler dans de bonnes conditions. Il a également dénoncé la pression financière exercée par certains opérateurs de transport, qui pousserait les conducteurs à enchaîner les trajets au détriment de leur sécurité, tout en les mettant en garde contre l’usage de substances pouvant altérer leur vigilance.
En matière de prévention, Adama Ngom a souligné les actions menées par le syndicat, notamment la sensibilisation dans les terminus, regrettant le manque d’implication du nouveau directeur de l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), contrairement à son prédécesseur.
Le syndicat espère, à travers cet appel, mobiliser tous les acteurs pour que les trajets vers Touba se déroulent sans incident majeur.
igfm