Il fallait un jour que cela s’arrête afin de mettre tout le monde devant ses responsabilités. Les agressions d’après-combat ne pouvaient continuer et il fallait prendre des mesures fortes pour y mettre fin.
C’est le sens du communiqué de la Direction générale de la police tombée hier soir, soit 48 heures après le combat Ama-Franc qui a enregistré un mort.
Arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des combats
Dans le document émanant de la Division communication et des relations publiques, on peut lire une décision forte du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, qui a décidé de l’arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des combats de lutte sur toute l’entendue du territoire national.
«Le dimanche 16 février 2025, à l’occasion du combat de lutte entre Franc et Ama Baldé, à l’Arène nationale, bon nombre d’amateurs ayant acheté leurs billets ont été dans l’incapacité d’accéder à l’arène», souligne le communiqué. Qui explique que lors du combat de dimanche dernier, «la jauge maximale atteinte, les responsables de la Police nationale ont décidé de la fermeture des portes pour parer à toute éventualité de drame. Le déchaînement de violence qui s’en est suivi, s’est poursuivi après le verdict et a débouché sur des actes de vandalisme, des dégradations de biens publics et privés, d’autres atteintes aux biens et aux personnes dont la plus regrettable a été l’agression mortelle d’un jeune dans la banlieue dakaroise», a relevé la Police nationale qui lâche une bombe : «suite à cet énième manquement du Comité national de gestion de la lutte (Cng) et des acteurs impliqués, aux injonctions et recommandations à eux faites, notamment au sujet du respect des horaires, de l’observation de la jauge et de la définition d’itinéraires offrant moins de risques de confrontations entre groupes de supporters, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a décidé de l’arrêt jusqu’à nouvel ordre de la couverture sécuritaire des combats de lutte sur toute l’entendue du territoire national», informe la police.
En clair, il n’y aura pas de combat de lutte jusqu’à nouvel ordre.