En début de semaine, Donald Trump a annoncé un « blocus total » contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela. Le président américain a même déclaré vendredi 19 décembre qu'il n'excluait pas une guerre avec ce pays pétrolier d'Amérique du Sud présidé par le socialiste Nicolas Maduro, bête noire des États-Unis. Selon Caracas, l'administration Trump utilise des accusations fallacieuses de trafic de drogue pour chercher à renverser le dirigeant vénézuélien et prendre le contrôle des importantes ressources pétrolières du pays.
Le navire est absent des listes des sanctions américaines
La ministre de la Sécurité intérieure des États-Unis, Kristi Noem, a annoncé samedi sur son compte X l'interception avant l'aube le 20 décembre par les garde-côtes américains et avec le soutien du Pentagone d'« un pétrolier qui avait accosté pour la dernière fois au Venezuela ». Un message accompagné d'une vidéo de près de huit minutes avec des prises de vue aériennes montrant un hélicoptère au-dessus du pont d'un pétrolier en mer et un soldat y débarquant, rapporte l'Agence France presse. « Les États-Unis continueront de traquer le flux illégal de pétrole sous sanctions qui sert à financer le narcoterrorisme dans la région », ajoute Kristi Noem.
Son ministère a donné le nom du bateau, le Centuries, qu'il a accusé de « transporter du pétrole sous sanctions américaines ». Le Centuries n'est pourtant pas sur la liste des personnes morales ou physiques sous sanctions du Trésor américain, telle qu'elle peut être consultée sur le site du Trésor des États-Unis, signale le New York Times. Les autorités américaines ne disposaient pas d'un mandat de saisie pour en prendre possession, contrairement à ce qui s'était passé lors de la saisie d'un autre pétrolier transportant du pétrole vénézuélien plus tôt ce mois-ci, précise encore le journal.
« Le pétrolier contient du pétrole de la PDSVA (la compagnie pétrolière publique vénézuélienne - NDLR) sous sanctions », a justifié sur X une porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly. D'après elle, le navire navigue sous « un faux pavillon et fait partie de la flotte fantôme vénézuélienne pour du trafic de pétrole volé et financer le régime narcoterroriste de Maduro ». Selon les responsables de l'industrie pétrolière vénézuélienne, le cargo appartient en réalité à une compagnie chinoise qui transporte régulièrement du brut vénézuélien vers les raffineries chinoises. Le Centuries, qui bat pavillon panaméen, a chargé entre 1,8 et 2 millions de barils de pétrole brut Merey-16 au terminal José au Venezuela entre le 7 et le 11 décembre, selon les données analysées par TankerTrackers.com et Kpler, deux sociétés spécialisées dans le suivi du transport maritime mondial. Il s'agissait de la septième exportation de pétrole vénézuélien effectuée par ce navire depuis 2020.
L'armée américaine a saisi le 10 décembre un premier pétrolier au large du Venezuela, ce que Nicolas Maduro avait qualifié de « piraterie navale ». « Ces actes ne resteront pas impunis », a averti Caracas samedi, promettant une « dénonciation devant le Conseil de sécurité des Nations unies ». Le 17 décembre, Nicolas Maduro a demandé à sa Marine nationale d'escorter les pétroliers pour sécuriser leur navigation dans les eaux territoriales du pays. Selon des images satellites visionnées par le New York Times, le Centuries semble bien avoir été escorté par trois navires de guerre vénézuélien ; deux autres navires marchands faisaient partie du convoi.
Soumis à un embargo américain depuis 2019, le pétrole vénézuélien est écoulé à des prix inférieurs aux prix du marché, à destination notamment de la Chine. Pour justifier le blocus, Donald Trump affirme que le Venezuela se sert de l'or noir pour financer « le narcoterrorisme, la traite d'êtres humains, les meurtres et les enlèvements », ce que Caracas dément.
Le navire est absent des listes des sanctions américaines
La ministre de la Sécurité intérieure des États-Unis, Kristi Noem, a annoncé samedi sur son compte X l'interception avant l'aube le 20 décembre par les garde-côtes américains et avec le soutien du Pentagone d'« un pétrolier qui avait accosté pour la dernière fois au Venezuela ». Un message accompagné d'une vidéo de près de huit minutes avec des prises de vue aériennes montrant un hélicoptère au-dessus du pont d'un pétrolier en mer et un soldat y débarquant, rapporte l'Agence France presse. « Les États-Unis continueront de traquer le flux illégal de pétrole sous sanctions qui sert à financer le narcoterrorisme dans la région », ajoute Kristi Noem.
Son ministère a donné le nom du bateau, le Centuries, qu'il a accusé de « transporter du pétrole sous sanctions américaines ». Le Centuries n'est pourtant pas sur la liste des personnes morales ou physiques sous sanctions du Trésor américain, telle qu'elle peut être consultée sur le site du Trésor des États-Unis, signale le New York Times. Les autorités américaines ne disposaient pas d'un mandat de saisie pour en prendre possession, contrairement à ce qui s'était passé lors de la saisie d'un autre pétrolier transportant du pétrole vénézuélien plus tôt ce mois-ci, précise encore le journal.
« Le pétrolier contient du pétrole de la PDSVA (la compagnie pétrolière publique vénézuélienne - NDLR) sous sanctions », a justifié sur X une porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly. D'après elle, le navire navigue sous « un faux pavillon et fait partie de la flotte fantôme vénézuélienne pour du trafic de pétrole volé et financer le régime narcoterroriste de Maduro ». Selon les responsables de l'industrie pétrolière vénézuélienne, le cargo appartient en réalité à une compagnie chinoise qui transporte régulièrement du brut vénézuélien vers les raffineries chinoises. Le Centuries, qui bat pavillon panaméen, a chargé entre 1,8 et 2 millions de barils de pétrole brut Merey-16 au terminal José au Venezuela entre le 7 et le 11 décembre, selon les données analysées par TankerTrackers.com et Kpler, deux sociétés spécialisées dans le suivi du transport maritime mondial. Il s'agissait de la septième exportation de pétrole vénézuélien effectuée par ce navire depuis 2020.
L'armée américaine a saisi le 10 décembre un premier pétrolier au large du Venezuela, ce que Nicolas Maduro avait qualifié de « piraterie navale ». « Ces actes ne resteront pas impunis », a averti Caracas samedi, promettant une « dénonciation devant le Conseil de sécurité des Nations unies ». Le 17 décembre, Nicolas Maduro a demandé à sa Marine nationale d'escorter les pétroliers pour sécuriser leur navigation dans les eaux territoriales du pays. Selon des images satellites visionnées par le New York Times, le Centuries semble bien avoir été escorté par trois navires de guerre vénézuélien ; deux autres navires marchands faisaient partie du convoi.
Soumis à un embargo américain depuis 2019, le pétrole vénézuélien est écoulé à des prix inférieurs aux prix du marché, à destination notamment de la Chine. Pour justifier le blocus, Donald Trump affirme que le Venezuela se sert de l'or noir pour financer « le narcoterrorisme, la traite d'êtres humains, les meurtres et les enlèvements », ce que Caracas dément.
