Lors du Conseil des ministres du mercredi 26 novembre, le chef de l’État a demandé au gouvernement d’évaluer les effets des audits et du gel des accords liés au secteur des pêches sur l’économie maritime nationale.
Le communiqué publié à l’issue de la réunion précise que le président souhaite connaître l’impact de ces mesures sur la zone économique exclusive. Il a rappelé la nécessité d’accélérer la mise en place d’une nouvelle politique des pêches, axée sur une utilisation durable des ressources, une adaptation du segment artisanal et un approvisionnement satisfaisant du marché intérieur en produits halieutiques accessibles.
Le président a également instruit la ministre des Pêches et de l’Économie maritime, Fatou Diouf, de renforcer la lutte contre les pratiques irrégulières, de systématiser les périodes de repos biologique et d’assurer une surveillance accrue des activités et zones de pêche.
Il a recommandé une actualisation inclusive du Code des pêches ainsi qu’une mise en œuvre renforcée du Code de l’aquaculture. Selon le communiqué, il a souligné le rôle essentiel du secteur des pêches dans l’activité économique et la cohésion sociale, estimant que la protection et la gestion durable des ressources halieutiques doivent rester des priorités pour la relance du secteur.
Le chef de l’État a aussi invité le gouvernement à augmenter les aménagements et financements destinés à l’aquaculture, à accélérer la modernisation des quais et des équipements de pêche, et à préparer un programme de rénovation du Marché national au poisson de Pikine.
Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs encouragé une gouvernance du secteur des pêches fondée sur une plus grande inclusion et davantage de transparence.

