La protagoniste de cette affaire, une jeune femme prénommée Kouta, est enceinte de six mois. D’après les témoignages recueillis, elle aurait entretenu des relations parallèles avec A. Sow, conducteur de moto-taxi, et B. Baldé, apprenti mécanicien. À chacun, elle aurait affirmé qu’il était le géniteur de son futur bébé.
Convaincus de leur paternité, les deux jeunes hommes ont pris en charge, séparément, une partie des dépenses liées à la grossesse : consultations prénatales, frais médicaux et même une partie des besoins quotidiens de Kouta. Mais le stratagème n’a pas tardé à s’effondrer.
La supercherie fut découverte lorsqu’A. Sow et B. Baldé, par un concours de circonstances, se sont retrouvés face à face à la maternité. Chacun revendiquait alors son rôle de père, affirmant financer les soins de Kouta. La dispute a rapidement dégénéré en altercation verbale musclée, obligeant les forces de l’ordre à intervenir.
Conduits au commissariat urbain de Kolda, les deux rivaux ont persisté dans leurs déclarations contradictoires. Quant à Kouta, elle n’a pas encore livré de version claire des faits, entretenant le doute et alimentant la confusion.
Selon une source policière, l’affaire pourrait être tranchée uniquement par un test de paternité, une fois l’enfant venu au monde.
Ce fait divers rappelle un autre incident récent qui avait déjà agité la capitale du Fouladou, preuve que la ville n’est pas épargnée par des histoires sentimentales et familiales aux allures de feuilleton.