Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a inauguré vendredi à Kaolack la nouvelle section de recherches et l’escadron de surveillance et d’intervention de la légion centre de la gendarmerie nationale, a constaté l’APS.
La cérémonie a réuni de nombreuses autorités militaires, paramilitaires, administratives et judiciaires, ainsi que des représentants politiques, religieux, coutumiers et socio-professionnels. Le général de division Martin Faye, haut-commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire, ainsi que le gouverneur de la région, Mouhamadou Moctar Watt, y ont également pris part.
Selon le général Diop, ces nouvelles infrastructures visent à renforcer les capacités opérationnelles de la gendarmerie dans un contexte sécuritaire national et sous-régional marqué par des menaces multiples et évolutives.
“Ce paysage sécuritaire, caractérisé par la persistance du terrorisme, de la criminalité transfrontalière et des trafics illicites, ainsi que par l’apparition de nouvelles formes de délinquance, exige une vigilance constante et une stratégie proactive”, a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé la volonté du chef de l’État, en tant que chef suprême des armées, de consolider la sécurité intérieure et de renforcer la défense nationale à travers la modernisation des forces de sécurité et de défense.
Cette politique, a-t-il ajouté, passe par la réduction des déficits en infrastructures, équipements et ressources humaines, ainsi que par la territorialisation des capacités de surveillance pour améliorer les missions de police judiciaire et la lutte contre l’insécurité.
“La double inauguration de ce jour illustre parfaitement la mise en œuvre des orientations stratégiques du chef de l’État et confirme l’engagement du gouvernement à faire de la sécurité des personnes et des biens un pilier du développement national”, a affirmé le général Diop.
Il a enfin rappelé que la région de Kaolack, de par sa position géographique stratégique au carrefour des principaux axes routiers et économiques, constitue un “nœud névralgique” du pays.
aps