Tout est parti de l’arrestation, le 14 octobre dernier, de deux individus à Manavalanagar, trouvés en possession de 55 kilogrammes de méthamphétamine. Les investigations menées par la police ont alors mis au jour un réseau bien organisé, s’étendant sur plusieurs États indiens, notamment Delhi, Karnataka, Maharashtra et Tamil Nadu.
Selon les autorités indiennes, le ressortissant sénégalais aurait joué un rôle central dans la coordination du trafic. Depuis la capitale indienne, il aurait supervisé la distribution de la drogue dans plusieurs grandes villes du pays.
Pour dissimuler ses activités, il utilisait un système de communication crypté, notamment via WhatsApp, ainsi que des fausses identités et des entreprises fictives servant de couverture.
Les commandes s’effectuaient en ligne, avant qu’il n’envoie aux clients un point GPS où la drogue était déposée discrètement.
Les enquêteurs ont déjà procédé à treize arrestations, dont plusieurs ressortissants étrangers. Le réseau opérait depuis plusieurs mois, alimentant les marchés illicites de Chennai, Bengaluru et Mumbai, trois métropoles indiennes majeures.
Les autorités indiennes cherchent désormais à déterminer si des complicités existent à l’étranger, notamment au Sénégal ou dans d’autres pays africains.
Le suspect sénégalais a été placé en détention et devrait être présenté devant le tribunal dans les prochains jours.
L’enquête se poursuit afin de remonter les circuits financiers et logistiques du réseau, ainsi que les éventuelles liaisons transnationales impliquées dans ce vaste trafic de méthamphétamine.

