Le feu s'était déclaré mercredi 26 novembre dans l'après-midi dans un complexe résidentiel du nord de la ville, dévorant huit immeubles bardés d'échafaudages en bambou. D'après Chris Tang, Secrétaire à la sécurité d'Hong Kong, une partie des filets de protection employés dans le chantier de rénovation « ne répondaient pas aux normes de résistance au feu ».
« Nous pensons que parmi les causes de l'incendie, il y a le filet de sécurité qui ne répondait pas aux normes anti-feu et les panneaux en mousse qui ont fortement contribué à la propagation rapide du feu. Les panneaux en mousse ont aussi provoqué des explosions de verre, permettant aux flammes de se propager à l'intérieur », a-t-il encore évoqué.
Parmi les 20 échantillons prélevés de filets, sept n'étaient pas conformes. À cela s'ajoute des alarmes incendies défectueuses et plusieurs alertes face aux risques d'incendies de la part de résidents.
Un étudiant arrêté pour « sédition »
Pas de quoi calmer la colère populaire face au sentiment d'une catastrophe tout à fait évitable. 13 personnes ont été arrêtées, dans le cadre de deux enquêtes : l'une pour homicide involontaire qui se penche sur ce projet de « rénovation à plusieurs millions de dollars ». Et l'autre pour corruption – dont les résultats seront très attendus.
Une pétition réclamant notamment une enquête indépendante sur d'éventuels conflits d'intérêts a recueilli plus de 10 000 signatures. Les autorités disent prendre des mesures « contre les affirmations en ligne non vérifiées ».
Selon la presse locale, Miles Kwan, un étudiant de 24 ans, a été arrêté pour « sédition » après avoir lancé une pétition demandant une enquête indépendante sur les circonstances de l’incendie, rapporte notre correspondante à Hong Kong, Florence de Changy. Miles Kwan s'est dit convaincu que l'incendie n'était « pas un accident », mais une catastrophe d'origine humaine.
L’étudiant avait distribué des tracts vendredi près de la gare de Tai Po. Dans une vidéo publiée par Hong Kong Free Press, il expliquait : « Bien sûr, nous pensons que nos demandes devraient être autorisées par la loi. Mais si le gouvernement estime que nos quatre demandes très basiques dépassent les limites et incitent à la haine, ce serait vraiment une surréaction. » « Quatre demandes » dont une « enquête indépendante » : deux slogans qui rappellent ceux de la vague de manifestations de 2019 qui a abouti à une reprise en main très sévère par Pékin.
La police n’a ni confirmé ni infirmé l'interpellation de Miles Kwan, mais sa pétition, qui avait recueilli plus de 10 000 signatures en moins de 24 heures, a disparu. Selon nos confrères de l'agence France presse, il a été aperçu quittant un commissariat d'Hong Kong.
Pékin met en garde contre tout « retour du chaos »
Dès samedi 27 novembre, le Bureau pour la sauvegarde de la sécurité nationale – bras sécuritaire de Pékin à Hong Kong – a publié un communiqué affirmant soutenir les autorités locales dans leur action pour réprimer les agissements de ceux qui, selon lui, « se servent du drame pour semer le chaos », sans désigner de fait précis.
Deux autres volontaires ont également été arrêtés. Parmi eux : Kenneth Chan, ancien élu local pro-démocratie de Tuen Mun, arrêté à son domicile dimanche soir.
Hong Kong observe une deuxième journée de deuil. Comme la veille, les anonymes ont formé une file de plus d'un kilomètre pour venir déposer des fleurs ou prononcer une prière à l'emplacement prévu à cet effet au pied des tours.
« Nous pensons que parmi les causes de l'incendie, il y a le filet de sécurité qui ne répondait pas aux normes anti-feu et les panneaux en mousse qui ont fortement contribué à la propagation rapide du feu. Les panneaux en mousse ont aussi provoqué des explosions de verre, permettant aux flammes de se propager à l'intérieur », a-t-il encore évoqué.
Parmi les 20 échantillons prélevés de filets, sept n'étaient pas conformes. À cela s'ajoute des alarmes incendies défectueuses et plusieurs alertes face aux risques d'incendies de la part de résidents.
Un étudiant arrêté pour « sédition »
Pas de quoi calmer la colère populaire face au sentiment d'une catastrophe tout à fait évitable. 13 personnes ont été arrêtées, dans le cadre de deux enquêtes : l'une pour homicide involontaire qui se penche sur ce projet de « rénovation à plusieurs millions de dollars ». Et l'autre pour corruption – dont les résultats seront très attendus.
Une pétition réclamant notamment une enquête indépendante sur d'éventuels conflits d'intérêts a recueilli plus de 10 000 signatures. Les autorités disent prendre des mesures « contre les affirmations en ligne non vérifiées ».
Selon la presse locale, Miles Kwan, un étudiant de 24 ans, a été arrêté pour « sédition » après avoir lancé une pétition demandant une enquête indépendante sur les circonstances de l’incendie, rapporte notre correspondante à Hong Kong, Florence de Changy. Miles Kwan s'est dit convaincu que l'incendie n'était « pas un accident », mais une catastrophe d'origine humaine.
L’étudiant avait distribué des tracts vendredi près de la gare de Tai Po. Dans une vidéo publiée par Hong Kong Free Press, il expliquait : « Bien sûr, nous pensons que nos demandes devraient être autorisées par la loi. Mais si le gouvernement estime que nos quatre demandes très basiques dépassent les limites et incitent à la haine, ce serait vraiment une surréaction. » « Quatre demandes » dont une « enquête indépendante » : deux slogans qui rappellent ceux de la vague de manifestations de 2019 qui a abouti à une reprise en main très sévère par Pékin.
La police n’a ni confirmé ni infirmé l'interpellation de Miles Kwan, mais sa pétition, qui avait recueilli plus de 10 000 signatures en moins de 24 heures, a disparu. Selon nos confrères de l'agence France presse, il a été aperçu quittant un commissariat d'Hong Kong.
Pékin met en garde contre tout « retour du chaos »
Dès samedi 27 novembre, le Bureau pour la sauvegarde de la sécurité nationale – bras sécuritaire de Pékin à Hong Kong – a publié un communiqué affirmant soutenir les autorités locales dans leur action pour réprimer les agissements de ceux qui, selon lui, « se servent du drame pour semer le chaos », sans désigner de fait précis.
Deux autres volontaires ont également été arrêtés. Parmi eux : Kenneth Chan, ancien élu local pro-démocratie de Tuen Mun, arrêté à son domicile dimanche soir.
Hong Kong observe une deuxième journée de deuil. Comme la veille, les anonymes ont formé une file de plus d'un kilomètre pour venir déposer des fleurs ou prononcer une prière à l'emplacement prévu à cet effet au pied des tours.

