Le 15 septembre, Alejandro Carranza, parti pêcher en haute mer depuis la ville de Santa Marta, au nord de la Colombie, a été retrouvé mort quelques jours plus tard, avaient déclaré ses proches en octobre. Les États-Unis ont considérablement renforcé leur présence militaire en mer des Caraïbes, au nom de la lutte contre le narcotrafic selon Washington, qui vise en particulier le Venezuela, dont il accuse le président, Nicolas Maduro, de diriger un cartel.
Depuis début septembre, l'armée américaine a mené des frappes contre plus de 20 navires dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que ces embarcations soient impliquées dans le trafic de drogue. Des experts et l'ONU ont remis en question la légalité des opérations.
« Nous savons que Pete Hegseth, secrétaire à la Défense des États-Unis, est responsable d'avoir ordonné le bombardement de bateaux comme celui d'Alejandro Carranza Medina et l'assassinat de toutes les personnes qui se trouvaient à bord », indique la première plainte formelle concernant ces décès déposée devant un organisme international.
« Le président des États-Unis, Donald Trump, a ratifié la conduite du secrétaire", est-il souligné. Dan Kovalik, avocat du président Gustavo Petro aux États-Unis, est également l'avocat de la famille Carranza et a personnellement déposé la plainte auprès de la CIDH.
Lors d'une interview avec l'AFP en octobre, la veuve Katerine Hernandez a affirmé que son époux, père de leurs quatre enfants, était un « jeune homme bien ». « Il n'avait aucun lien avec le narcotrafic et son activité quotidienne était la pêche », a-t-elle affirmé.
Le président Petro a promis son soutien à la famille et qualifie ces attaques « d'exécutions extrajudiciaires ». Mais Pete Hegseth a surenchéri ce 2 décembre, défendant les frappes de Washington contre ces embarcations de narcotrafiquants présumés et affirmant qu'elles « ne font que commencer ».
Plus tôt mardi, la porte-parole du Pentagone, Kingsley Wilson, avait elle affirmé que les frappes étaient « légales, à la fois en vertu du droit américain et du droit international », ajoutant que toutes les actions étaient « conformes au droit des conflits armés ». Le ministère américain de la Justice affirme que ces opérations sont légales, mais le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains, Volker Türk, a dit relever de « solides indices » d'exécutions « extrajudiciaires ».
Depuis début septembre, l'armée américaine a mené des frappes contre plus de 20 navires dans les Caraïbes et le Pacifique, tuant au moins 83 personnes, sans fournir de preuves que ces embarcations soient impliquées dans le trafic de drogue. Des experts et l'ONU ont remis en question la légalité des opérations.
« Nous savons que Pete Hegseth, secrétaire à la Défense des États-Unis, est responsable d'avoir ordonné le bombardement de bateaux comme celui d'Alejandro Carranza Medina et l'assassinat de toutes les personnes qui se trouvaient à bord », indique la première plainte formelle concernant ces décès déposée devant un organisme international.
« Le président des États-Unis, Donald Trump, a ratifié la conduite du secrétaire", est-il souligné. Dan Kovalik, avocat du président Gustavo Petro aux États-Unis, est également l'avocat de la famille Carranza et a personnellement déposé la plainte auprès de la CIDH.
Lors d'une interview avec l'AFP en octobre, la veuve Katerine Hernandez a affirmé que son époux, père de leurs quatre enfants, était un « jeune homme bien ». « Il n'avait aucun lien avec le narcotrafic et son activité quotidienne était la pêche », a-t-elle affirmé.
Le président Petro a promis son soutien à la famille et qualifie ces attaques « d'exécutions extrajudiciaires ». Mais Pete Hegseth a surenchéri ce 2 décembre, défendant les frappes de Washington contre ces embarcations de narcotrafiquants présumés et affirmant qu'elles « ne font que commencer ».
Plus tôt mardi, la porte-parole du Pentagone, Kingsley Wilson, avait elle affirmé que les frappes étaient « légales, à la fois en vertu du droit américain et du droit international », ajoutant que toutes les actions étaient « conformes au droit des conflits armés ». Le ministère américain de la Justice affirme que ces opérations sont légales, mais le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains, Volker Türk, a dit relever de « solides indices » d'exécutions « extrajudiciaires ».

