Selon la plainte déposée par la famille, la jeune fille, âgée de moins de 16 ans, aurait été approchée à plusieurs reprises par le prévenu, qui lui offrait des cadeaux et lui faisait croire qu’il voulait « l’aider dans ses études ». Profitant de la confiance de l’adolescente, il l’aurait attirée dans une maison inoccupée avant d’abuser d’elle.
Le choc pour la famille est immense. La mère, en larmes, explique devant le tribunal :
« Ma fille ne parle plus, elle ne rit plus. Elle a peur de sortir. Ce qu’il a fait l’a détruite. »
L’accusé, lui, nie tout en bloc. Il affirme que la famille cherche simplement un « prétexte pour soutirer de l’argent ». Mais les témoignages, appuyés par des déclarations concordantes du voisinage, affaiblissent sa défense.
Le parquet requiert 5 ans d’emprisonnement ferme, considérant la gravité des faits et la vulnérabilité de la victime. Le verdict est très attendu, tant l’affaire relance un débat national : l’augmentation des agressions sexuelles sur mineurs et le besoin d’une justice plus rapide et plus stricte.

