Trop, c’est trop !
Dans un communiqué publié ce lundi, le gouverneur a dénoncé les occupations illégales de la chaussée et des trottoirs.
« Trop de particuliers s’approprient la voie publique sans autorisation, causant embouteillages, nuisances sonores et troubles à l’ordre public », a-t-il déclaré.
Désormais, toute activité organisée sur la voie publique devra être autorisée au préalable. Les autorités locales sont invitées à intensifier les contrôles, et les forces de l’ordre pourront mettre fin immédiatement à toute manifestation non autorisée.
Objectif : remettre de l’ordre dans la capitale
Cette décision vise à réguler l’usage de l’espace public dans une ville où la mobilité est déjà difficile. Les préfets et sous-préfets de Dakar ont reçu instruction d’appliquer ces mesures avec rigueur, afin de réduire les perturbations causées par des cérémonies occupant abusivement les rues.
Les autorités précisent qu’il ne s’agit pas d’interdire les fêtes familiales, mais de garantir la sécurité et la tranquillité des citoyens.
Des réactions partagées
Si beaucoup saluent cette initiative, d’autres estiment qu’il faudrait offrir des alternatives.
« Nous comprenons la volonté d’ordre, mais il n’y a pas toujours d’espaces disponibles pour les cérémonies », témoigne Awa, résidente à Grand-Yoff.
« Parfois, on est obligé d’installer les tentes dehors », ajoute-t-elle.
Le gouverneur invite ainsi les habitants à privilégier les lieux communautaires et espaces privés, afin d’éviter tout blocage de la circulation.
Un tournant pour la gestion de l’espace public
Cette sortie du gouverneur s’inscrit dans une série de mesures de régulation de l’espace urbain, après la lutte contre les occupations anarchiques des trottoirs et les parkings non autorisés.
Un signal fort pour une capitale qui cherche à concilier modernité, discipline et respect de la collectivité.