Le directeur du Centre national d’actions antimines (CNAMS), Papa Maguette Diop, a fait savoir, dimanche, qu’une superficie totale de 1 289 946 mètres carrés reste encore à déminer en Casamance.
Présentant l’état des opérations de déminage devant le président de la République, il a précisé que cette superficie est répartie entre 75 zones dangereuses couvrant 36 localités.
Selon ses explications, la concentration la plus importante des zones à risque se situe dans le département de Bignona, qui compte 42 secteurs concernés. Les départements d’Oussouye, de Ziguinchor et de Goudomp suivent, ce dernier étant actuellement le seul département du Sénégal toujours touché par la contamination liée aux mines.
Papa Maguette Diop a également indiqué que la région de Kolda a été officiellement déclassée après des enquêtes menées sur le terrain et n’est plus affectée par cette problématique.
À ce jour, a-t-il précisé, le déminage humanitaire concerne essentiellement la région de Ziguinchor, où les trois départements restent impactés, ainsi que la région de Sédhiou, avec un seul département concerné.
Le directeur du CNAMS a rappelé que cette structure est rattachée au ministère des Affaires étrangères. Elle est dirigée par un conseiller des Affaires étrangères de carrière, tandis que le reste du personnel est composé de contractuels soumis au code du travail et à la convention collective du commerce.
Enfin, il a souligné que le Sénégal commémore chaque année, le 4 avril, la Journée internationale de lutte contre les mines, une occasion dédiée à la sensibilisation, notamment des jeunes, et à la mise en avant de l’importance de la sécurisation des zones affectées.
aps

