Lors de son déplacement à Darsalam, ville encore marquée par les séquelles du conflit, le président a lancé un appel solennel aux dernières factions du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance) encore en rébellion. La nomination d’Ousmane Sonko, originaire de Casamance, au poste de Premier ministre avait précédemment suscité de grands espoirs pour la paix et le développement local.
Avancées économiques et sociales :
-
Financement : 20 milliards de francs CFA ont été mobilisés sur les 54 milliards prévus pour le plan présidentiel.
-
Retour des déplacés : 1 200 ménages ont pu regagner leur village en 2025, selon l’ANRAC. Le retour reste toutefois conditionné au déminage de zones encore dangereuses, couvrant près d’1,3 million de m² selon le CNAMS.
Infrastructures et capital humain :
-
À Ziguinchor, le président a posé la première pierre d’un campus moderne de 10 hectares et d’un lycée public d’excellence, destiné à former la future élite de la région.
-
Début des travaux de bitumage d’une route stratégique reliant la rive droite du fleuve Casamance à la frontière avec la Guinée-Bissau, visant à désenclaver la région.
Perspectives :
Un observateur politique note que l’enjeu principal du plan est de transformer la Casamance en une région dynamique et autonome, au lieu d’être perçue comme une région « éternellement prioritaire » du pays.

