Selon le récit des enquêteurs, Bamba Camara travaillait comme laveur dans l’atelier d’Amadoune Sarr Diop, son désormais ex-patron. Le jour où ce dernier lui signifie son licenciement, Camara aurait profité d’un moment d’inattention pour s’emparer d’une moquette de l’atelier. Un acte qu’il justifie par une situation personnelle particulièrement difficile.
Devant les policiers, le mis en cause affirme qu’il faisait face à des charges urgentes :
des frais d’accouchement impayés pour son épouse,
un loyer en retard,
et une absence totale de revenus après sa mise à la porte.
Une situation qui, selon lui, l’aurait poussé à commettre ce vol.
Après le vol, Bamba Camara revend la moquette pour une somme dérisoire : 10 000 FCFA, à un tailleur du quartier, Mamadou Seck.
Ce dernier, convoqué à son tour, affirme avoir acheté l’objet sans connaître son origine frauduleuse.
La différence entre la valeur réelle (80 000 FCFA) et le montant de revente illustre la nature précipitée et désespérée de l’acte.
Les éléments de la brigade ont rapidement bouclé l’enquête. Bamba Camara a reconnu les faits sans difficulté, expliquant ne pas avoir prémédité le vol mais avoir agi sous la pression de ses responsabilités familiales.
Arrêté début octobre, il a été placé en détention à la maison d’arrêt de Mbour, en attendant la tenue de son procès.
L’affaire sera examinée le 27 novembre. Le tribunal devra trancher entre la rigueur de la loi et la prise en compte du contexte social du prévenu.
Cette histoire met une fois de plus en lumière la fragilité économique de nombreux travailleurs de l’informel au Sénégal, dont la moindre rupture d’emploi peut déclencher une spirale de précarité.
Devant les policiers, le mis en cause affirme qu’il faisait face à des charges urgentes :
des frais d’accouchement impayés pour son épouse,
un loyer en retard,
et une absence totale de revenus après sa mise à la porte.
Une situation qui, selon lui, l’aurait poussé à commettre ce vol.
Après le vol, Bamba Camara revend la moquette pour une somme dérisoire : 10 000 FCFA, à un tailleur du quartier, Mamadou Seck.
Ce dernier, convoqué à son tour, affirme avoir acheté l’objet sans connaître son origine frauduleuse.
La différence entre la valeur réelle (80 000 FCFA) et le montant de revente illustre la nature précipitée et désespérée de l’acte.
Les éléments de la brigade ont rapidement bouclé l’enquête. Bamba Camara a reconnu les faits sans difficulté, expliquant ne pas avoir prémédité le vol mais avoir agi sous la pression de ses responsabilités familiales.
Arrêté début octobre, il a été placé en détention à la maison d’arrêt de Mbour, en attendant la tenue de son procès.
L’affaire sera examinée le 27 novembre. Le tribunal devra trancher entre la rigueur de la loi et la prise en compte du contexte social du prévenu.
Cette histoire met une fois de plus en lumière la fragilité économique de nombreux travailleurs de l’informel au Sénégal, dont la moindre rupture d’emploi peut déclencher une spirale de précarité.

