Selon les premières informations recueillies, trois individus dont un mineur de 14 ans se sont présentés à la victime sous prétexte de l’aider dans ses travaux champêtres. Quelques minutes plus tard, la scène a brutalement basculé :
l’un d’eux a brandi un couteau, ordonnant à la jeune femme de se soumettre sous la menace. Malgré ses tentatives de résistance, Kh. Diop a été maîtrisée, malmenée, puis violée successivement par chacun des trois agresseurs.
Profondément choquée, la victime a réussi à identifier formellement l’un des agresseurs :
S. Sow, un jeune cultivateur du village de Massembé. Informé des faits, son tuteur a immédiatement déposé une plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum.
Grâce à la description précise fournie par la victime, les enquêteurs ont procédé à l’interpellation de S. Sow le 11 novembre. Il a été placé en garde à vue pour viol collectif commis sous la menace d’une arme blanche.
Les deux autres individus, dont le mineur de 14 ans, sont pour l’instant en fuite.
Des recherches actives sont en cours pour les localiser et les mettre à la disposition de la justice.
Une réquisition à personne qualifiée a été transmise au médecin du centre hospitalier régional de Tambacounda afin d’effectuer les examens médico-légaux indispensables à l’enquête.
Ce nouveau cas de violence sexuelle en zone rurale soulève l’indignation des habitants de Massembé et relance le débat sur la protection des femmes dans les zones agricoles isolées, particulièrement vulnérables durant la période des récoltes.

