L’affaire qui agite la société sénégalaise depuis des années a connu un tournant décisif avec l’arrestation d’El Hadj Babacar Dioum, identifié comme le principal suspect derrière le pseudonyme controversé de « Kocc Barma ».

🔍 Des années d’enquête et des milliers de plaintes
Après plusieurs mois d’investigations menées par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC), les forces de l’ordre ont finalement mis la main sur le présumé responsable de la diffusion massive de vidéos intimes non consenties. Selon le journal Libération, près de 5 000 plaintes ont été déposées depuis 2018 contre l’individu, accusé de chantage, extorsion et diffusion illégale de contenus privés.

🎯 Des victimes de tous horizons
Les personnes touchées par ces pratiques sont issues de divers milieux sociaux, allant de personnalités publiques comme des ex-ministres, journalistes, artistes ou avocats, à des citoyens anonymes, détaille Libération.

💻 Perquisitions et éléments accablants
Bien qu’il continue de nier être "Kocc Barma", Dioum a avoué détenir de nombreuses vidéos compromettantes, retrouvées sur son ordinateur au moment de la perquisition de son domicile familial. L’enquête pourrait aboutir à d'autres poursuites, notamment pour blanchiment de capitaux, certains de ses biens ayant été saisis par les enquêteurs.

👨‍⚖️ Un profil protégé par un collectif d'avocats
Âgé de 38 ans, marié et père d’un enfant, Dioum est défendu par plus de cinq avocats, selon les précisions du même quotidien.

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