Sur le plateau de Thiès Info, Adama Fall a parlé sans détour. Selon lui, la dépendance économique du pays envers le FMI maintient le Sénégal dans un état de soumission :
« Chaque accord avec le FMI éloigne notre pays de sa souveraineté. Nos jeunes paient le prix fort, et les autorités locales continuent de fermer les yeux sur les besoins réels de la population. »
S’agissant de la mairie de Thiès Ouest, le responsable de PASTEF a cité plusieurs manquements concrets :
-
Le boulevard Barthime, toujours inachevé malgré les promesses.
-
Les ASC (agents de santé communautaires) en rade, faute de suivi et de moyens.
-
Le projet Mbou1.
-
Une convention signée sans NINEA, qualifiée par M. Fall de « scandale administratif » et de preuve d’irrégularité dans la gestion municipale.
-
Les toilettes des écoles, « sales et insalubres », illustrant le manque de priorité donnée à l’éducation et au bien-être des enfants.
« Tout cela démontre un déficit grave de vision et de responsabilité. La mairie semble incapable de gérer même les projets les plus élémentaires », a-t-il fustigé.
Il a ensuite recentré le débat sur le plan idéologique :
« Notre adversaire, ce n’est pas un individu. C’est le système. La néocolonisation continue de dicter nos choix économiques et politiques. Tant que nous ne romprons pas avec cette dépendance, notre indépendance restera un mirage. »
Adama Fall a appelé la jeunesse et les citoyens de Thiès Ouest à s’organiser pour soutenir le projet souverainiste et panafricaniste de PASTEF et du président Ousmane Sonko, qu’il considère comme la seule alternative crédible :
« Chaque chantier abandonné, chaque service en rade, chaque démission ou irrégularité nous rappelle l’urgence d’agir pour reprendre le contrôle de notre destin. »
Son intervention sur Thiès Info a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux, entre applaudissements pour son franc-parler et critiques pour son ton radical.