Abdou Nguer est poursuivi pour « offense au chef de l’État » et « diffusion de fausses nouvelles », des chefs d’accusation qui, selon le parquet, seraient liés à plusieurs publications jugées attentatoires à l’honneur et à la réputation du président de la République.
Lors de son audition ce mercredi devant le tribunal, le procureur a requis une peine de deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme, assortie d’une amende de 500 000 francs CFA. Le représentant du ministère public a souligné que les faits étaient constants et établis, insistant sur la gravité des infractions commises selon la loi sénégalaise.
Son co-prévenu, Amadou Ndiaye, poursuivi dans la même affaire, n’a pas été épargné. Le procureur a demandé six mois d’emprisonnement ferme et 100 000 francs CFA d’amende, estimant que sa participation aux faits était clairement démontrée au cours des débats.
Cette affaire a attiré l’attention des médias et du public, soulevant des débats sur la liberté de la presse et la responsabilité des chroniqueurs au Sénégal. Les défenseurs des journalistes ont exprimé leur inquiétude quant aux peines requises, tandis que le parquet maintient que la loi doit être respectée pour protéger l’institution présidentielle et l’ordre public.
Le tribunal rendra sa décision le 12 novembre, mettant fin à plusieurs semaines d’attente pour les parties et maintenant l’attention du public sur cette affaire très suivie.