Selon des sources policières, c’est au bar dancing SIA, un lieu très fréquenté des nuits ziguinchoroises, que le faux policier a été arrêté.
Les agents de la brigade ont agi sur la base d’un signalement évoquant un individu au comportement suspect, exhibant un badge de la police nationale et affirmant appartenir à la DST.
Lors de la fouille, les enquêteurs ont découvert sur lui un arsenal d’accessoires policiers :
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Une paire de menottes, symbole de l’autorité policière,
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Un insigne de la police nationale,
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Et surtout, un badge nominatif portant son nom et la mention “Police nationale”.
Ces éléments ont suffi à confirmer les soupçons d’usurpation de fonction.
Conduit au commissariat de Ziguinchor, A. Diédhiou a tenté de minimiser les faits.
Il a expliqué être venu à Ziguinchor pour rendre visite à sa famille paternelle, réfutant toute intention malveillante.
Concernant les menottes, il a soutenu qu’elles appartiendraient à un ami policier en service à Kaolack, venu séjourner chez lui à Linguère avant d’oublier l’objet.
Mais cette version, jugée incohérente, n’a pas convaincu les enquêteurs.
Aucune justification n’a été donnée sur l’origine du badge et de l’insigne officiels, des objets dont la possession est strictement réglementée.
Les policiers ont ensuite procédé à une perquisition dans la chambre que le suspect occupe à Ziguinchor.
Les recherches ont permis de découvrir une arme factice, un pistolet imitation, renforçant la thèse d’une mise en scène complète pour se faire passer pour un vrai policier.
Face à la gravité des faits, le mécanicien a été placé en garde à vue.
Il est poursuivi pour usurpation de fonction et détention illégale d’effets appartenant à la police nationale.
L’enquête se poursuit pour déterminer comment A. Diédhiou a pu se procurer ces objets officiels et s’il a déjà utilisé cette fausse identité pour commettre d’autres actes.

