Un vaste réseau de trafic de migrants par voie aérienne vient d’être démantelé par la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT).
Sept candidats à l’émigration, munis de faux titres de séjour européens, avaient quitté le Sénégal via l’aéroport Blaise Diagne avant d’être interceptés au Cap-Vert.
Au cœur de ce réseau, un certain B. Soumaré, désormais entre les mains de la justice, et A. Kanouté, alias Abdoulaye Ndiaye, en fuite en Gambie.
Deux plaintes pour une arnaque à plusieurs millions
L’affaire débute le 22 septembre 2025.
Deux victimes, Y. Doucara et S. Dembélé, saisissent la DNLT après avoir été escroquées par A. Kanouté, qui leur avait promis un voyage en Europe.
Le premier dit avoir perdu 4 millions de F CFA, le second 2 millions.
Selon leurs déclarations, Kanouté leur avait garanti un départ sûr vers l’Europe, moyennant 4 millions de francs CFA chacun.
Convaincus, ils lui ont versé un acompte de 2 millions avant le départ.
Y. Doucara, plus confiant, a même payé le solde total pour finaliser son billet d’avion.
Un réseau bien huilé
Les investigations révèlent que A. Kanouté, actuellement réfugié en Gambie, dirigeait un réseau bien structuré.
Son complice, B. Soumaré, s’occupait :
de réceptionner les faux titres de séjour,
d’émettre les billets d’avion,
et de faciliter l’embarquement à l’aéroport Blaise Diagne.
Le plan semblait infaillible : les voyageurs devaient transiter par le Cap-Vert avant de rejoindre l’Europe avec leurs documents falsifiés.
Un plan qui s’effondre au Cap-Vert
Mais le rêve vire au cauchemar.
Dès leur arrivée au Cap-Vert, les autorités locales détectent la fraude.
Les sept voyageurs sont interpellés, détenus, puis refoulés vers le Sénégal.
Résultat : leurs économies envolées et leurs espoirs d’Europe brisés.
Des aveux et des preuves numériques accablantes
Interpellé à son tour, B. Soumaré a reconnu son rôle dans l’affaire.
Il a expliqué avoir agi sur instruction de Kanouté, se faisant passer pour un agent de billetterie.
Lors de la fouille de son téléphone, les enquêteurs ont retrouvé :
plusieurs captures d’écran de passeports français modifiés,
et un exemplaire à son nom.
Les services compétents ont confirmé que ces documents étaient falsifiés, avec photos retouchées et mentions altérées.
Face aux preuves, Soumaré a tout avoué, ajoutant que d’autres embarquements étaient prévus depuis la Gambie.
Un cerveau toujours en fuite
Malgré les recherches, A. Kanouté reste introuvable.
Considéré comme le cerveau du réseau, il continue de se cacher en Gambie, échappant pour l’instant à la justice sénégalaise.
Des charges lourdes devant le PJF
À l’issue de l’enquête, B. Soumaré a été déféré au Pool Judiciaire Financier (PJF).
Il devra répondre de :
association de malfaiteurs,
faux et usage de faux,
trafic de migrants par voie aérienne,
et complicité d’escroquerie.
Sept candidats à l’émigration, munis de faux titres de séjour européens, avaient quitté le Sénégal via l’aéroport Blaise Diagne avant d’être interceptés au Cap-Vert.
Au cœur de ce réseau, un certain B. Soumaré, désormais entre les mains de la justice, et A. Kanouté, alias Abdoulaye Ndiaye, en fuite en Gambie.
Deux plaintes pour une arnaque à plusieurs millions
L’affaire débute le 22 septembre 2025.
Deux victimes, Y. Doucara et S. Dembélé, saisissent la DNLT après avoir été escroquées par A. Kanouté, qui leur avait promis un voyage en Europe.
Le premier dit avoir perdu 4 millions de F CFA, le second 2 millions.
Selon leurs déclarations, Kanouté leur avait garanti un départ sûr vers l’Europe, moyennant 4 millions de francs CFA chacun.
Convaincus, ils lui ont versé un acompte de 2 millions avant le départ.
Y. Doucara, plus confiant, a même payé le solde total pour finaliser son billet d’avion.
Un réseau bien huilé
Les investigations révèlent que A. Kanouté, actuellement réfugié en Gambie, dirigeait un réseau bien structuré.
Son complice, B. Soumaré, s’occupait :
de réceptionner les faux titres de séjour,
d’émettre les billets d’avion,
et de faciliter l’embarquement à l’aéroport Blaise Diagne.
Le plan semblait infaillible : les voyageurs devaient transiter par le Cap-Vert avant de rejoindre l’Europe avec leurs documents falsifiés.
Un plan qui s’effondre au Cap-Vert
Mais le rêve vire au cauchemar.
Dès leur arrivée au Cap-Vert, les autorités locales détectent la fraude.
Les sept voyageurs sont interpellés, détenus, puis refoulés vers le Sénégal.
Résultat : leurs économies envolées et leurs espoirs d’Europe brisés.
Des aveux et des preuves numériques accablantes
Interpellé à son tour, B. Soumaré a reconnu son rôle dans l’affaire.
Il a expliqué avoir agi sur instruction de Kanouté, se faisant passer pour un agent de billetterie.
Lors de la fouille de son téléphone, les enquêteurs ont retrouvé :
plusieurs captures d’écran de passeports français modifiés,
et un exemplaire à son nom.
Les services compétents ont confirmé que ces documents étaient falsifiés, avec photos retouchées et mentions altérées.
Face aux preuves, Soumaré a tout avoué, ajoutant que d’autres embarquements étaient prévus depuis la Gambie.
Un cerveau toujours en fuite
Malgré les recherches, A. Kanouté reste introuvable.
Considéré comme le cerveau du réseau, il continue de se cacher en Gambie, échappant pour l’instant à la justice sénégalaise.
Des charges lourdes devant le PJF
À l’issue de l’enquête, B. Soumaré a été déféré au Pool Judiciaire Financier (PJF).
Il devra répondre de :
association de malfaiteurs,
faux et usage de faux,
trafic de migrants par voie aérienne,
et complicité d’escroquerie.