Le quartier Ndiobène Taye de Touba est sous le choc depuis la découverte, jeudi matin, du corps sans vie d’une femme dans une maison abandonnée à proximité du marché Ocass. Ce sont des membres d’une équipe de pompage venus assainir la zone après les inondations qui ont fait la macabre découverte.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait subi une mort violente. Le médecin légiste évoque deux contusions sévères à la tête, laissant penser à une agression. Par ailleurs, son téléphone portable neuf aurait disparu, renforçant la piste d’un vol suivi de meurtre.
La défunte a été identifiée : il s’agit de Sokhna Ndeye Niang, commerçante au marché Ocass, sourde-muette, mariée et mère de trois enfants. Sa mère, Fatou Gueye, a confirmé l’identité du corps, aujourd’hui en cours d’autopsie.
Effondrée, elle a confié:
« Ma fille ne faisait de mal à personne. Elle travaillait dur pour ses enfants malgré son handicap. Nous voulons la vérité et la justice. »
Les éléments du commissariat de Ndamatou ont ouvert une enquête criminelle pour identifier les auteurs de cet acte atroce.
Son mari, a de nouveau tiré la sonnette d’alarme sur la situation sécuritaire du secteur :
« Ces maisons vides et mal éclairées deviennent des repaires dangereux la nuit. Nous demandons plus de surveillance et d’éclairage. »
La mort tragique de Sokhna Ndeye Niang relance le débat sur la sécurité autour du marché Ocass et dans plusieurs quartiers périphériques de Touba, où les habitants réclament des patrouilles régulières et une meilleure protection des commerçants.

