Selon notre source, Mbodji a d’abord insisté avec la version d’une agression mortelle. Mais face aux questions précises des enquêteurs, il a fini par craquer :
« Je suis désolé, j’ai menti, j’ai tout inventé », aurait-il confessé en pleurs.
Une moto sans papiers et un conducteur inexpérimenté
Les faits remontent au jour où les deux amis ont quitté Richard-Toll pour Dagana, à bord d’une moto ne disposant d’aucun document administratif valide. Plus grave encore : A. D. Mbodji a confié la conduite de l’engin à Mouhamed Ndiaye, qui ne maîtrisait pas bien la moto.
Arrivés au niveau d’un virage dangereux, le conducteur perd le contrôle. L’engin fait une sortie de route. Le choc est violent :
Mouhamed Ndiaye perd la vie sur le coup.
Pris de panique et redoutant les poursuites judiciaires, Mbodji décide alors de monter de toutes pièces un scénario d’agression pour s’exonérer de toute responsabilité.
Une lourde responsabilité pénale
Les aveux ayant établi la vérité, le mis en cause sera déféré au parquet de Saint-Louis pour :
Mise en danger de la vie d’autrui
Remise d’une moto à une personne non titulaire du permis
Homicide involontaire

