Depuis des mois, Aïcha errait entre les ruelles de Pikine, dormant tantôt devant les boutiques, tantôt sous des abris de fortune. Les habitants la voyaient quotidiennement mais ne soupçonnaient pas qu’elle portait une grossesse avancée.
C’est P.N., une résidente du quartier sensible à la condition d’Aïcha, qui a été la première à alerter les autorités. En constatant que la jeune femme présentait des signes évidents de grossesse, elle a pris l’initiative de lui apporter assistance, veiller sur elle puis prévenir les secours pour une prise en charge complète.
La situation soulève des questions graves :
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Comment Aïcha est-elle tombée enceinte alors qu’elle vit dans la rue ?
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A-t-elle pu consentir ?
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Qui est responsable ?
Plusieurs habitants évoquent la possibilité de violences sexuelles, une hypothèse au cœur des dèbats.
Ce cas met en lumière la vulnérabilité extrême des personnes souffrant de troubles mentaux, particulièrement lorsqu’elles vivent dans la rue. Livrées à elles-mêmes, ces femmes deviennent des cibles faciles pour les prédateurs.
Associations et acteurs sociaux appellent à renforcer les dispositifs de protection, d’hébergement et d’encadrement.
À Pikine, beaucoup saluent le geste de P.N., perçue comme « la bonne volonté qui a sauvé Aïcha du pire ».

