Selon le journal L’Observateur, tout a commencé lorsque M. Fall, propriétaire de la marque TDK, avait recruté le jeune homme pour garder temporairement son dépôt contre une rémunération de 25 000 FCFA pour cinq jours. Mais, profitant de sa fonction, S. Ngom aurait subtilisé une clé pour accéder librement au dépôt. Peu après la Tabaski, il y aurait commis un premier vol de cinq cartons contenant 242 écrans, avant de revenir quelques jours plus tard pour emporter 22 autres cartons. 
    
Les détournements sont restés longtemps inaperçus. C’est seulement en juin, après plusieurs anomalies relevées dans les inventaires, que M. Fall a commencé à soupçonner un vol interne. Un vigile lui a alors confié avoir vu S. Ngom revenir le 28 juin au dépôt, sous prétexte de recharger son téléphone, avant de repartir précipitamment. 
    
Les images de vidéosurveillance ont confirmé les soupçons. Après enquête personnelle, l’employeur a saisi la police de Guédiawaye. Interpellé, S. Ngom a reconnu les faits, déclarant avoir agi « pendant la Tabaski » et avoir recommencé « par besoin d’argent ». 
    
La perquisition à son domicile a révélé un cahier d’opérations mentionnant des transactions suspectes, qui a conduit les enquêteurs vers trois complices présumés : M. Gueye, E. Faye et B. Gueye. Chacun aurait joué un rôle dans la revente du matériel volé ou la gestion des paiements. 
    
Lors du procès, le procureur a requis deux ans de prison, dont un an ferme, et une amende de 200 000 FCFA contre S. Ngom pour vol aggravé.
  Pour les complices M. Gueye et E. Faye, le ministère public a demandé deux ans dont six mois ferme pour recel. Quant au troisième complice, B. Gueye, il pourrait être relaxé, faute de preuves suffisantes. 
    
Le verdict est attendu dans les prochains jours. 
  
				 
 
  
 
			  
 
			  

 
					  
					  
					  
					 